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Escapade à Focsani 2  
 
 
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EPISODE 37 : Longue vie à la colombe

 
 
 
 
 
Amicalement et Fraternellement, Emilien Casali (Auteur) 
casali.emilien@wanadoo.fr 
 
 
 
 
 
 
 
 
Tous mes remerciements aux classes francophones qui ont participé au concours de dessins HIVER 2011 
 
 
 
Les élèves de Madame Maria Miflor 
Robert Opran, Alina Constantin, Amalia Militaru, Ana-maria cercelaru, Adeline Staicu, Daniela Ghita et Alexandra Mihai, Cristina Stoian, Miruna Firescu, Oana Dinca, Maria Manea, Ionut Pitiche, Larisa Dumitrascu, Geovanna Coada, Ana-Maria Balaure 
 
 
 
Les élèves de la 5-ième classe de Madame Liliana Dervici (5-ième A) 
Simona Miron, Oana Teodora Rusan, Larisza Andreea Vlad, Ilinca Forna, Daria Claudia Dardai, Antonia Mihalca, Andrei Cezar Ionescu, Anda paula Sabau, Adrian Crisan, Andreea Cicireaga, Ilinca Petra Master, Matei C. Codreanu, Diana Chitan, Alex tarau, Alexandru Casian Iacob, Iulia Iacob, Daniela Baran, Oana Muresan, Ionut Lupu, Tudor Pascalau, Daniel Demian, Razvan Ionescu 
 
 
 
Les élèves de Madame Rodica calota 
Miruna Poienaru, Daniela Patrut 
 
 
Les élèves de Madame Liliana Grosu 
Emanuel Dumitrescu 
 
 
Les élèves de Madame Giovana Dinca 
Mariana Turbureanu, Mihaela Botezatu, 
 
 
 
Les élèves de Madame Corina Fenichiu 
Alina David, Camelia Ardelean 
 
 
 
 
 
 
PROLOGUE 
 
Un an plus tôt...  
 
L’action se déroule sur le pont de la Salamandre, magnifique goélette qui flotte dans les eaux de la mer Méditerranée au large des côtes de l’île d’Elbe en Italie… 
 
 
 
 
LA COLOMBE, est posée sur la tête de Roberto et lit un poème à haute voix  
« Un arc-en-ciel, sorti après la pluie,  
Des fleurs, des papillons, tout est peint par Sa main,  
En couleurs étincelantes et vivantes.  
Mais pour ceux qui n’ont pas la chance de voir,  
Ce sont seulement des gens habillés en noir. »  
 
MISS MARYL, poursuit le poème à haute voix 
« Le doux son du piano  
Se dresse lentement dans l’air,  
Un rire d’enfant perdu à l’horizon,  
Un petit oiseau chantant sa nostalgie,  
Mais eux, ils n’ont pas la chance de les écouter. »  
 
DORINA « S » BELLEPLUME, poursuit le poème à haute voix 
« Le premier mot « maman » ou « papa »,  
Un conseil, une bonne parole et douce,  
Une chanson qu’ils ne peuvent pas chanter,  
Des portes fermées avec une clé inexistante,  
Ce sont les lèvres de ceux qui n’ont pas la chance de parler. »  
 
 
 
 
 
ROBERTO, poursuit le poème à haute voix 
« Des sens perdus, des chances volées,  
Ils n’ont pas la chance de voir, d’écouter, de parler,  
Mais ils sont heureux de pouvoir sentir, aimer,  
Eux aussi, ils sont des hommes. »  
 
Roberto remet son chapeau sur la tête en couvrant la colombe… 
 
 
 
 
 
DORINA « S » BELLEPLUME, LA COLOMBE, ROBERTO, MISS MARYL, récitent le poème ensemble à haute voix tandis qu’éclate le feu d’artifice au dessus d’eux 
« L’aveugle connaît le visage de la personne aimée,  
Même s’il ne l’a jamais vue,  
Le sourd choisit de la mer le battement des cœurs,  
L’âme paire, comme un complément,  
Et le muet chante la chanson d’amour  
En donnant du rythme par ses sentiments. »  
(Constantin Dorina (D'autres visages de la chance), la IX-ème B du Lycée Th. Paul Georgescu - Prof. Giovana Dinca (16 février 2009)  
 
 
 
Puis Dorina « S » belleplume disparaît du lieu comme par l’effet d’une baguette magie en saluant Roberto et Miss Maryl qui la saluent à leur tour… 
 
LA COLOMBE, sous le chapeau de Roberto 
Voilà que tout est bien qui finit bien, mes amis !  
 
ROBERTO 
C’est exact !... qui a parlé ?  
 
MISS MARYL 
Sous votre chapeau, Roberto. 
 
LA COLOMBE 
Retire ton chapeau, voyons, je ne vois plus rien.  
 
ROBERTO, retire son chapeau laissant apparaître la colombe sur sa tête 
Mille excuses, ma jolie,… j’ai cru que tu avais disparu toi aussi !!!  
 
LA COLOMBE, se pose sur la tête de Miss Maryl  
Dieu sait que la vie est longue, mon ami ! Mon voyage n’est pas encore terminé,... le plus beau est encore à venir…  
 
MISS MARYL, avec la colombe sur sa tête 
Que mijotes-tu encore, ma belle colombe ?  
 
LA COLOMBE, posée sur la tête de Miss Maryl 
J’ai l’intention de reprendre mon voyage autour du monde pour récolter les poèmes des enfants dans les écoles.  
 
ROBERTO, enfile son chapeau 
C’est vrai ? Tu reprends ton voyage ? Youpi ! C’est merveilleux ! Youpi ! (Il saute de joie)  
 
LA COLOMBE 
Je n’ai jamais tout à fait abandonnée, Roberto,… disons que je me suis simplement octroyée une petite pause bien méritée pendant quelques années… le temps de reprendre des forces afin de pouvoir le plus loin possible m’envoler !  
 
MISS MARYL 
Tu comptes partir seule ou bien accompagnée ? 
 
LA COLOMBE 
Cette fois encore, je serai accompagnée… je dois d’ailleurs aller la récupérer à Roumanywood…  
 
ROBERTO 
Quelqu’un va voyager sur ton dos, vraiment ? Et de qui s’agit-il ? 
 
LA COLOMBE 
Surprise ! Surprise ! Nous découvrirons son nom dans tes prochaines aventures.  
 
ROBERTO, lance la colombe 
Qu’à cela ne tienne ! « Longue vie à toi, ma colombe ! »  
 
LA COLOMBE, s’envole rapidement 
« Rien n’arrête les étoiles ! »  
 
MISS MARYL et ROBERTO, ensemble  
« Longue vie à la colombe ! «  
 
Un nuage de fumée blanche envahit les lieux...  
 
(référence à la pièce qui a pour titre : “ Les Couleurs de la Chance ” 
 
FIN DU PROLOGUE 
 
 
 
 
 
 
 
ACTE 1 / SCENE 1 
 
 
 
Quelques temps plus tard... 
 
Le nuage rose se volatilise... 
 
A présent, la « Renaissance 2 » , magnifique zeppelin en forme de château survole la ville de targu Jiu, puis se pose au bout de quelques instants sur la « Route de la Victoire » au bout duquel on aperçoit la "porte du baiser" ou l'entrée de la ville de Targu Jiu... 
 
Une fois à terre, le pont-levis s'abaisse et la grande porte du château s'ouvre...  
C'est alors que jaillit le carrosse conduit par la licorne aux commandes duquel Roberto se tient... 
 
Le zeppelin disparaît dans les nuages ensuite… 
 
 
 
 
Le carrosse file à toute allure sur la « Route de la Victoire » se dirigeant tout droit vers la « Porte du Baiser » sous laquelle se tient Daniela « P » Wonder Plume et sur le balcon duquel se tient Cristina « GI » Wonder Plume qui se peigne les cheveux devant une petite glace qu’elle tient dans ses mains... 
 
Le carrosse d’or s’arrête devant la porte…  
 
 
 
ROBERTO, aux commandes du carrosse d’or 
Pardon, Mademoiselle, sommes-nous bien à Targu Jiu ?  
 
DANIELA « P » WONDER PLUME, placée sous la porte 
Peut-on savoir où tu vas Baladin et ce qui t’amène chez nous ?  
 
ROBERTO, descend du carrosse 
Je vais là où la vie m’entraîne « par delà et là pour » et je viens respirer l’odeur du printemps à Roumanywood « le pays où les enfants croquent la vie joyeusement ! ».  
 
 
 
 
 
DANIELA « P » WONDER PLUME, placée sous la porte, sort une enveloppe qu’elle tend à Roberto 
Avant de franchir la « Porte du Baiser » pour te rendre en compagnie de la licorne vers ta destinée, permets-moi de te remettre des nouvelles de Mademoiselle Anca « N » Wonder Plume qui ne viendra pas au rendez-vous fixé par les étoiles. Madame mon professeur m’a chargé de la remplacer. Et du même coup, me voilà passée de la condition de Belleplume à celui de Wonder Plume pour les besoins de l’aventure. 
 
ROBERTO, se saisit du message qu’il lit à haute voix 
Cher Roberto, 
Cette année, j’ai changé de coutume et je ne suis pas allée chercher des œufs de Pâques dans le jardin de ma tante, cachés sous les fleurs naissantes du printemps, au pied de l’arbre fruitier et du transat sorti pour profiter des premiers rayons de soleil. 
 
Cette année, je suis allée au dernier jour de la 27-ième rencontre annuelle des musulmans de France. Cette grande assemblée qui est pour les musulmans ce qu’est la fête de l’Huma pour les gens de gauche. Sauf que là, on n’y vient pas pour changer la société et faire la fête. 
 
 
Et sauf que, le dernier jour, fini les conférences et les veillées spirituelles : en ce lundi 5 avril, digne de l’affluence dingue du premier jour des soldes aux Galeries « Farfouillettes », chacun (e) y va pour profiter des bonnes affaires du plus grand marché oriental de France qui s’étend sur 20 000 mètres carrés. 
Les plus malin (es) du shopping avaient déjà repéré leurs produits favoris les jours précédents : tout l’enjeu de ce dernier jour est en effet d’acheter à des prix négociés toute la panoplie dont le bon musulman a besoin. Tapis de prière, avec ou sans boussole, de poche ou grand format ; méthodes traditionnelles ou high-tech d’apprentissage du Coran, que l’on soit haut comme trois pommes ou déjà connaisseur de quelques « hizbs »; des djellabas brodés, des foulards à n’en plus finir, avec ou sans franges, pailletés ou absolument sobres, des « qamis » pour bébés et pour adultes, de l’encens, des bâtons de « siwak » à la menthe ou au citron, du parfum sans alcool… Mais aussi des bagues « flashys » à 2 euros, des couvertures bien chaudes, des nuisettes, et même des culottes et des « soutiens-gorge » à 10 euros les 5 pièces. C’est bien ici que j’ai énormément voulu vous rencontrer et vous faire un présent inoubliable, changer votre look en musulman et confisquer votre amitié seulement pour la première éternité ! Je suis convaincue que tous les enfants languissent d’après votre compagnie, mais, moi, je suis si impatiente de vous partager mes opinions sur les religions, surtout celle de l’amitié que je ne trouve pas la force d’endurer l’écoulement maladroit du temps. 
 
Lorsque l’appel du muezzin se fait entendre, pas de souci, ici, pour accomplir la prière rituelle immédiatement, à proximité des stands de vente. Recueillement et commerce ont toujours fait bon ménage. 
 
Je m’en vais au stand du GAIC (Groupe d’amitié islamo chrétienne), mais, vide, il est depuis longtemps investi par les visiteurs qui y viennent se reposer, voire y accomplir leurs génuflexions et prosternations. À l’autre bout du hall d’exposition, je souhaite rencontrer les aumôniers militaires. Là aussi, l’espace est désormais squatté par des distributeurs de prospectus tout droits sortis d’Arabie Saoudite, lesquels ont pourtant déjà un stand quelques allées plus loin. Je m’y rends. Il y a foule. Les livres distribués sont gratuits. Les pétrodollars ont toujours eu un pouvoir de conviction supranaturel. Dans un des ouvrages que l’on m’a offerts, j’apprends que parmi les six actes annulatifs des ablutions, le cinquième est de « manger de la viande de chameau ». Ouf ! Je l’ai échappé belle ! Je ressens le besoin de vous rencontrer de nouveau sur la voie de l’écriture, ce tapis de symboles, dont chacun de nous est un signe de la divine volonté et, malgré le retard, je vous souhaite les plus belles fêtes du monde et jeunesse sans vieillesse et sans remords ! Mille bisous, Anca  
Fait à Targu Jiu le 17 avril 2010 
NOUVELLE N°4 de Anca Niculescu - XII-e A , C.N.T.V. TG-JIU, prof. coordinateur, RODICA CALOTA 
 
DANIELA « P » WONDER PLUME, placée sous la porte 
Eh bien, mon ami, que penses-tu de cette bonne nouvelle ? As-tu un commentaire à faire à Anca « N » Wonder Plume !  
 
 
Soudain, la nuit tombe… 
 
D’énormes étoiles entourent « la porte du baiser »… 
 
Cristina « GI » Wonder Plume continue de se peigner sur le balcon sa glace à la main… 
 
 
ROBERTO 
Je remercie infiniment Mademoiselle Anca « N » Wonder Plume. Je constate qu’elle est entrée à présent dans la voie de la tolérance et de la sagesse. Je dirai même plus, dans la voie de la compréhension des autres cultures et des autres religions. La Paix entre les peuples n’est possible, dès lors que nous puissions comprendre autrui et accepter sa différence. Pourquoi veut-on absolument que les autres nous ressemblent ? A chacun sa différence. Et pourquoi ne pas faire avec la différence ? Partager, voilà le fin mot ! Chacun est libre d’être comme il l’entend à partir du moment qu’il respecte l’autre. Dans la différence de l’autre, il y a aussi le vécu, chacun a sa propre histoire à laquelle nous devons tenir compte, des expériences, des connaissances, etcetera. Avec la différence, on peut construire le plus beau des musées dans lequel y seraient déposés de magnifiques trésors pour l’humanité. C’est un peu comme une auberge espagnole où chacun y apporte ce qu’il est et ce qu’il possède ou bien encore sa manière de faire ou d’agir, ses rêves, ses idées, ses impressions, etc. Chaque individu peut nous apporter quelque chose, ou peut nous enrichir. S’ouvrir à l‘autre, c’est aussi s’ouvrir à soi. Reconnaître qui il est pour ce qu’il est. Et non le vouloir à notre propre image. En vérité, tout ce qui est en l’autre est en nous et tout ce qui est en nous est dans l’autre. Nous pensons être différent des autres, mais en réalité quelque chose nous unit à l’autre qui est sans doute d’un autre ordre que celui purement sociale ou matériel. Peut-être que ce rapport aux autres est tout simplement universelle. Notre cerveau possède tant de possibilité infini que nous n’utilisons pas et dont nous ignorons l’existence. Nous possédons des richesses enfouies en nous que nous n’exploitons pas toujours. Tout ce n’est pas seulement le voyage physique qui forme ou qui éveille, ce peut-être aussi l’état sédentaire. Je me souviens de celui qui est allé chercher la vérité au quatre coins du monde et qui a finit par la trouver au pied de l’arbre de ses aïeux. Tant de chemin parcouru pour enfin se retrouver. Le sédentaire n’est pas plus ignorant que le voyageur. Les deux se complètent. Le voyageur a besoin du sédentaire pour vivre sa condition de voyageur et parfois le sédentaire a besoin de recevoir des nouvelles de l’extérieur. Le plus beau voyage est souvent intérieur. Parfois, la lecture d’un livre vaut mieux qu’un déplacement. C’est un peu comme écrire… l’écriture possède des vertus qui nous font voyager à l’intérieur de nous même tout comme l’écriture nous permet de nous exprimer. Tout est inscrit dans la mémoire en réalité. Et lorsque je rencontre un terrien, d’où qu’ils soient et d’où qu’ils viennent sur la terre, ce n’est pas seulement lui que je rencontre, c’est aussi toute une entité à laquelle je peux me reconnaître étant donné que la terre n’était habité par personne au commencement et que petit à petit, la pérégrination des hommes eut lieu d’un bout à l’autre de la planète. Tous les hommes sont égaux, c’est une certitude. Le sang de chaque individu est identique au mien. L’espace est infini et non défini par des barrières de quelque ordre fut-ce telles, d’ordre mental ou psycologique. Je suis tous ces hommes et ses femmes à la fois. Je peux épouser leur coutume également, leur philosophie, leur culture sans problème puisque j’étais nu au commencement de l’humanité. De même que lorsque je m’adresse à un individu, c’est à lui seul que je m’adresse, je ne m’adresse pas forcément à toute sa communauté lorsque je m’adresse à lui, et même s’il tient sa fourchette ou non dans une main comme le font les gens de sa communauté, chacun, au-delà de tout, a son propre champ d’intérêt, son propre vécu et ses propres aspirations qui lui appartiennent, même si au bout du compte chacun de nous aspire à un bonheur. Parfois, ce qui est bien pour lui n’est pas forcément bien pour toi et réciproquement. Ou bien encore, je peux parfaitement trouver des similitudes avec lui dans certains domaines de la vie. Je regarde l’autre non pas comme quelqu’un de différents de moi, je le regarde plutôt comme quelqu’un qui peut compléter ma vérité. Nous ne devons ou ne pouvons pas être toujours d’accord sur tout. Chacun a le droit de défendre son opinion. Les échanges n’en deviennent que plus fructueux. Il y a autant de différence que de manière de concevoir la vie. C’est un peu comme le regard que l’on pose sur un tableau. C’est très subjectif à vrai dire. Chacun y voit dans le tableau ce qu’il a envi d’y voir et l’interprète à sa façon. Longue vie à toi, Anca « N » Wonder Plume. Tout ce que nous voulons nous est donné en abondance à condition de ne pas demander la lune.  
 
Roberto lance la nouvelle en l’air qui se transforme en poudre d’étoiles et qui retombe sur le sol en scintillant… 
 
 
 
CRISTINA « GI » , placée sur la porte du baiser, range sa glace 
Comment va Monsieur Roberto ? (Elle lance un message à Roberto qui se transforme en papillon tricolore bleu jeune rouge) Moi aussi, j’ai des nouvelles à te communiquer. C’est de la part de Cristina « F » Wonder Plume que je remplacerai également à son poste. (Elle disparaît du lieu comme par magie) 
 
LE PAPILLON (Tricolore – bleu jaune rouge), se pose sur l’épaule de Roberto et s’adresse à lui 
« Cher Roberto,  
C’est la première fois que je t’écris pour te décrire une si jolie fête traditionnelle comme les Pâques, étant donné le fait que ces vacances fêtent premièrement le réveil de la nature de son long sommeil d’hiver, le printemps. 
Pâques est la fête de la Résurrection de Jésus-Christ. À partir de ce jour, le pain et le vin symbolisent le sacrifice du corps et du sang, le prix de rachat. 
 
Une signification très importante est le jeudi saint dans la Semaine Sainte. Depuis ce jour, les paysans cessent de travailler le terrain et on met l’accent sur la maison, la cour, de sorte que tout soit propre. En outre, le Jeudi Saint, les femmes commencent à préparer le pain et les oeufs peints. Selon la tradition, à minuit entre le samedi et le dimanche, les gens se lèvent avec le son des clochers, se rincent les mains et le visage avec de l’eau propre, il vont faire la queue aux bougies et écoutent la messe qui commence à l’église. L’accueil est confortable et réjouissant. 
 
À l’église, le prêtre lit des passages de l’Evangile et la croix à la main, suivi de la procession des fidèles, tous font trois fois le tour de l’église. Le service divin a lieu en dehors et le prêtre dira : "Christ est ressuscité !" Toutes les personnes présentes au service religieux diront : « c’est vrai, Il est ressuscité ! » La réponse est censée à reconnaître le mystère de la Résurrection et il en sera de même pendant 40 jours avant l’Ascension. 
 
Les bougies allumées, chacun retourne à la maison et fait une petite croix sur le mur sensée protéger toute l’année les membres de la famille et les animaux de tous le maux.  
 
Chaque année, ces vacances me réconfortent et me donnent l’envie de faire des changements dans ma vie. La première est celle de devenir plus sociable, sans être, pourtant, plus loquace, n’est-ce pas.  
 
Si tu es taciturne, je réglerai mon discours en fonction de tes consignes, mais si j’apprenais, un jour, que tu n’aimes pas trop entendre ce que j’ai à te dire, je dessinerai mes paroles afin que tu n’oublies jamais le sujet.  
 
En attendant ton opinion sur ce que je viens de te dire, je te souhaite des journées merveilleuses et remplies de joies ! Fait à Targu Jiu le 26 avril 2010  
NOUVELLE N°23 de Cristina Fenici, X-E D, C.N.T.V de TARGU-JIU, ROUMANIE - Prof.coordinateur R.Calota 
 
 
FIN DE LA SCENE 1 
 
 
 
 
 
 
 
ACTE 1 / SCENE 2 
 
Le papillon se pose à terre ensuite et prend l’apparence de Cristina « GI » Wonder Plume 
ROBERTO, s’adresse à Cristina « GI » Wonder Plume 
Ravi de faire ta connaissance, ma fille. Sois la bienvenue parmi nous. Et selon l’expression française, je dirai ceci : « plus il y a de fou et plus on s’amuse ! » 
 
CRISTINA « GI » WONDER PLUME 
Que penses-tu de ma Nouvelle ? Elle te plait ? 
 
ROBERTO 
"Ne te détourne jamais de ta foi, Cristina, tu serais changé en statue de sable, 
Ne te détourne jamais de ta foi, Cristina ou bien échange-la avec d'autres fois. 
Ne te détourne jamais de ta foi, Cristina, de petits détours par-ci ou par-là ne la remplaceront pas, 
Ne te détourne jamais de ta foi, Cristina, c'est le trésor de ta vie, il est inestimable. 
Ne te détourne jamais de ta foi, Cristina, ne laisse quiconque t'en écarter ou bien complète-la. 
Ne te détourne jamais de ta foi, Cristina, continue d'aimer les gens de ta ville ou de ton village. 
Ne te détourne jamais de ta foi, Cristina, l'illusion ou les faux messies ne la remplaceront pas. 
Ne te détourne pas de ta foi, Cristina, à jamais, toute ta vie elle guidera tes pas. 
 
Ne te détourne pas de ta foi, Cristina, ou que tu sois, même en exile, conserve-la. 
Ne te détourne jamais de ta foi, Cristina, le jour où tu commences à t'ensabler, retourne très vite chez toi 
Ou bien remémore-toi de ces instants jadis comme une tranche de vie éternelle. 
Ne te détourne jamais de ta foi, Cristina, chaque jour, elle guidera chacun de tes pas. 
Et lorsque tu crois qu’elle t’abandonne, en réalité, elle se tient à coté de toi. 
Ne te détourne jamais de ta foi, Cristina, n'abandonne jamais les gens de ton village. 
Ils seront toujours la clé de ton bonheur, personne ne t'aimera autant que maman et papa. 
Ecoute attentivement ce qu'ils te disent, ils sont venus au monde avant toi et leurs paroles sont sucrées de Vérité !... même si vos intérêt sont différents sur le moment.  
Penche ton oreille et écoute attentivement : ils sont déjà passés par là. 
Ne te détourne jamais de ta foi, Cristina, le bonheur ne se cherche pas, il est là tout près de toi et autour de toi. Il suffit de le cueillir lorsqu’il se présente à toi. Le passé, c’est une chose, le présent est une autre chose et le future est encore autre chose.  
 
CRISTINA « GI » WONDER PLUME 
Mais encore, Roberto ? 
ROBERTO 
« L'herbe ne pousse pas mieux ailleurs, Cristina « GI » Wonder Plume si ce n’est en apparence. C’est parfois juste une impression. Mais que se cache-t-il derrière les coulisses en vérité. Nulle part ailleurs aussi beau que chez toi tu trouveras même si les gens d’ailleurs pourront t’apprécier et réciproquement. Il n’y a pas de fumée sans feu. Ta vie t’appartient et personne ne la vivra à ta place. Tout le monde ne connaît pas ta chance ! Et quelle chance de pouvoir conserver sa foi. Plus tard, le Seigneur te le rendra au centuple. Longue vie à toi, Wonder Plume ! Je te souhaite tout le bonheur du monde auprès de ta douce et vraie famille que tu embrasseras bien fort pour moi. Quelle chance d'avoir une si belle famille que la tienne ! Je préfère te savoir en bonne compagnie ancestrale plutôt qu'ensevelie sous le sable. » 
 
DANIELA « P » WONDER PLUME, placée sous la porte 
Voilà qui est beaucoup mieux, Roberto !  
 
ROBERTO 
Mais alors, tu sais qui je suis. En revanche, je ne sais toujours pas qui tu es, petite demoiselle, et ce que tu fais plantée là à l’entrée de la ville ?  
 
DANIELA « P » WONDER PLUME, placée sous la porte 
La porte du baiser me protège contre les vents violents, j’y vient me recueillir lorsque j’ai l’âme en peine ou lorsque j’ai le cœur joyeux. C’est selon mes états d’âme. Et puis, quant à tes correspondantes via internet, tôt ou tard, il fallut bien mettre un visage sur elles. On ne voit pas beaucoup le tien en revanche et l’on ignore tout de toi, si ce n’est que tu te maquilles le visage lorsque tu es sur scène et que tu es mystérieux.  
 
ROBERTO, grimpe sur une étoiles qui passait par là 
Pour vivre heureux, vivons cachés !  
 
DANIELA « P » WONDER PLUME, placée sous la porte 
Il faut bien sortir son nez dehors de temps à autre.  
 
L’étoile sur laquelle est assis Roberto tourne autour de la porte du baiser… 
 
ROBERTO, assis sur l’étoile qui tourne autour de la porte du baiser 
Aujourd’hui, je ne joue plus aux jeux de votre age, les filles. Voilà très longtemps déjà que j’ai posé mes bagages et que je ne coure plus les routes. La vie de sédentaire me convient à merveille maintenant que j’ai obtenu des réponses. 
 
CRISTINA « GI » WONDER PLUME 
Et pourtant, c’est bien toi le voyageur aujourd’hui alors que nous sommes en position de sédentaires.  
 
ROBERTO, assis sur l’étoile qui tourne autour de la porte du baiser 
Je ne me trouve pas réellement à coté de vous, les filles.  
 
DANIELA « P » WONDER PLUME, placée sous la porte 
Comment ça, tu ne te trouves pas réellement à coté de nous ? On peut quand même te toucher et te voir avec nos yeux. 
 
ROBERTO, assis sur l’étoile qui tourne autour de la porte du baiser 
C’est juste mon enveloppe terrestre qui est présente. Moi, je vis comme les étoiles depuis très longtemps. Parfois, il m’arrive de redescendre sur terre pour faire un petit coucou aux habitants.  
 
DANIELA « P » WONDER PLUME, placée sous la porte 
C’est ridicule !  
 
CRISTINA « GI » WONDER PLUME 
Tu racontes n’importe quoi, Roberto. Tu es un grand plaisantin.  
 
ROBERTO, assis sur l’étoile qui tourne autour de la porte du baiser 
Non, rassure-toi, je ne suis pas fou ou bien un illuminé de je ne sais quel ordre. Je suis parfaitement réaliste. Mes jeunes années sont derrière moi. Aujourd’hui, je prends le temps de vivre. Il y a des choses auquel je ne crois plus ou qui ne sont plus de mon age. Je m’explique : au moment où vous me voyez, à vrai dire, il y a bien longtemps que je me suis éteint dans la galaxie.  
 
CRISTINA « GI » WONDER PLUME 
Ce sont les étoiles qui apparaissent dans le ciel longtemps après s’être désagrégée dans l’univers.  
 
ROBERTO, assis sur l’étoile qui tourne autour de la porte du baiser 
Je dirai que ma jeunesse réapparaît de temps à autre pour les besoins de ma pièce. Je ne l’ai jamais tout à fait abandonné. C’est elle qui me donne encore l’envie d’agir, de créer et d’être spontané. Sans quoi mon cerveau finirait très vite par aigrir… je perdrais alors le goût de vivre. C’est pourquoi j’adopte le principe de la Renaissance, je renais à chaque fois comme le phénix. Ce qui compte, c’est de vivre.  
 
DANIELA « P » WONDER PLUME, placée sous la porte 
Toujours est-il que te voilà au rendez-vous à la belle étoile ! Ce n’était pas trop tôt. Ma copine et moi nous languissions en t’attendant. 
 
CRISTINA « GI » WONDER PLUME 
Nous attendions ton arrivé depuis plus d’un mois. Dis donc, tu en as mis du temps pour te désagréger dans l’univers et nous revenir avec ton célèbre sourire aux lèvres.  
 
ROBERTO 
Il faut des centaines d’années à une étoile pour apparaître dans le ciel.  
 
CRISTINA « GI » WONDER PLUME 
Après tout, tu as raison, Roberto, mieux vaut prendre la vie avec humour ! 
 
ROBERTO, descend de l’étoile 
Nous n’avons qu’une vie sur terre pour être heureux. Tout comme il est bon de rire de soi, parfois. Une façon de combattre la susceptibilité… il est bon aussi de ne pas trop se prendre au sérieux. 
 
DANIELA « P » WONDER PLUME, placée sous la porte 
Dis-moi, Monsieur le plaisantin, ton voyage s’est-il bien passé sur les routes de Roumanywood ? J’espère que tous tes amis sont venus avec toi ? C’est curieux, je ne vois pas la colombe !? Où est passée madame ?  
 
ROBERTO 
Elle se repose dans le carrosse d’or avec son panier sous les ailes en attendant la suite des épisodes dans laquelle elle aura un grand rôle à jouer. Ce sera bientôt son heure ! Mais pour l’instant, nous n’en sommes qu’) la première moitié de l’histoire et Dieu sait que les Nouvelles jusqu’à présent sont très bonnes et très convaincantes. 
 
DANIELA « P » WONDER PLUME, placée sous la porte 
Que ton vœu soit exaucé !  
 
CRISTINA « GI » WONDER PLUME 
Des nouvelles, en veux-tu, en voilà !  
 
DANIELA « P » WONDER PLUME, placée sous la porte 
Tu vas être servi. 
 
ROBERTO 
Mais avant toute chose, puis-je savoir à qui ai-je l’honneur ? Tu ne m’as toujours pas révélé ta véritable identité, Mademoiselle.  
 
DANIELA « P » WONDER PLUME 
Tu ne devines toujours pas ? Je suis Daniela « P » Wonder Plume, ta fameuse dessinatrice de Targu Jiu qui t’adresse des dessins depuis plusieurs mois et je suis tes aventures en classe depuis septembre dernier. Je me souviens qu’à l’époque tu étais en quête du trésor de Roumanywood et que tu étais aux prises avec un certain Dracula au pied de la tour. Depuis, as-tu enfin trouvé ce fabuleux trésor ? 
 
ROBERTO 
Quel bonheur de faire ta connaissance, Daniela « P » ! Evidemment que je me souviens de toi ! Tes dessins m’ont enchanté tout au long du printemps et je parie que tu m’en as réservés d’autres pour la suite du voyage.  
 
DANIELA « P » WONDER PLUME 
Je ne te promets rien pour le moment,… ce sera pour une prochaine fois… pour un futur concours de dessins. Surprise ! Surprise ! N’est-ce pas toi qui dis souvent qu’il faut faire  
preuve de patience ?  
 
ROBERTO 
J’ai effectivement découvert ce fameux trésor auquel tu fais allusion tout au long de mes merveilleux voyages que j’ai reçu comme un cadeau venu du ciel. J’ai également fini par échapper aux dents de Dracula. 
 
DANIELA « P » WONDER PLUME 
Tu n’es pas encore au bout de tes surprises, Roberto ! Mon petit doigt me dit tu vas te régaler dans les prochains jours. Le meilleur est encore à venir, n’est-ce pas. 
 
ROBERTO 
Ce que j’ai hâte de découvrir la suite !  
 
CRISTINA « GI » WONDER PLUME, lui tend une Nouvelle 
Et si on reprenait le cours de l’histoire ? Je crois bien que je suis sur une piste. Qu’est-ce qu’on attend pour partir ? En route pour Biled ! Voici des nouvelles d’une certaine Lady Diana « C » Wonder Plume.  
 
ROBERTO, se saisit de la nouvelle qu’il lit à haute voix 
Cher Roberto, 
Les Pâques et mon nouvel ami! ....et voilà les Pâques ! J’ai attendu avec une grande impatience cette merveilleuse fête. Cette année, les vacances ont été de notre part ! Le jeudi saint j’ai teint les oeufs. J’aime le rouge mais ma mère a teint des oeufs jaunes et verts aussi. J’ai pleuré quand j’ai vu le petit agneau qui se trouvait dans notre cuisine. Mais, mon père, qui est très pragmatique, a conclu : « le rôti d’agneau c’est délicieux ! » Bien sûr que ça n’était pas mon opinion ! 
Mais les Pâques représente pour moi le paradis des friandises ! Et, la rencontre avec mon ami, le Lapin de Pâques ! Dimanche matin, j’ai descendu l’escalier avec une très grande émotion. Des cadeaux pour moi ! Mon ami m’avait apporté des vêtements, un stylo, du chocolat et un livre. Quelle joie ! C’était le livre LE PETIT PRINCE d’après Antoine de Saint-Exupéry ! Nous avons lu à l’école quelques pages et notre prof de français nous a donné un site internet aussi.  
Mes amis ! J’ai reçu « une montagne » de chocolat : des oeufs, des lapins et des poussins en chocolat ! J’étais très, très, très heureuse ! 
Pour moi, les vacances de Pâques ont été fantastiques : j’ai mangé du chocolat et j’ai fait connaissance avec le Petit Prince. Maintenant, il est mon ami ! Regardez les étoiles ! Il est là !  
Fait à Biled le 27 avril 2010 - NOUVELLE N°24 – Diana Caienar, VeA , Grup scolar agricol Biled/Timis/Roumanie - Coordinatrice : Corina Fenichiu 
 
Roberto, aide les deux filles à entrer dans le carrosse d’or, puis lance la nouvelle en l’air qui se transforme en un gros nuage de fumée rose qui recouvre aussitôt les lieux… 
 
 
FIN DE LA SCENE 2 
 
 
 
 
 
 
 
ACTE 1 / SCENE 3 
 
Le nuage de fumée rose se dissipe… le carrosse d’or sort rapidement du gros nuage de fumée rose avec Butterfly Girl (Papillon violet) et Roberto aux commande, ce dernier étant vêtu de son traditionnel habit noir et blanc, coiffé de son chapeau noir et de son célèbre sourire resplendissant… 
 
L’action se déroule dans la cour de l’école du village de Biled… 
 
C’est l’heure de la récréation…..des enfants jouent dans la cour… certains jouent à la balle et d’autres jouent à l’elastique… 
 
Le carrosse d’or s’arrête à coté d’un groupe de filles qui chantent et dansent… 
 
BUTTERFLY GIRL (papillon violet) 
Bonjour, Mesdemoiselles !  
 
UNE ELEVE 
Regardez ! Regardez qui est là, les copines ! Butterfly Girl en personne !!! Elle est venue s’amuser avec les enfants dans la cour de Biled. C’est génial ! Youpi ! Youpi !  
 
BUTTERFLY GIRL (papillon violet) 
Je crois bien que les enfants m’ont reconnu, Roberto !? 
 
ROBERTO 
Vous sous-entendez par là qu’ils ne m’ont pas reconnu ? C’est sans doute parce que je ne porte plus beaucoup de maquillage sur mon visage qui a dégouliné au cours du voyage. Me voilà ainsi devenu un anonyme comme tout le monde. Il va falloir que je rachète du maquillage dans un magasin de farces et attrapes.  
 
BUTTERFLY GIRL (papillon violet), lui tend une glace 
Vous plaisantez ! Votre visage en est tout recouvert de maquillage blanc. Personne ne fait plus « Roberto » que vous. Personne ne porte aussi bien que vous le chapeau noir.  
 
ROBERTO, se regarde son visage dans la glace 
Effectivement, c’est bien moi, Roberto ! Mais alors, comment se fait-il que les enfants ne me réserve pas un accueil chaleureux dans leur cour de l’école alors que je suis venu ici pour les rencontrer ? Peut-être bien que leur professeur ne les a pas prévenu de mon passage !? Vous pensez que c’est pour cette raison ? 
 
BUTTERFLY GIRL (papillon violet), se regarde dans la glace 
Peut-être bien que les enfants de Biled préfèrent les papillons ? Ou bien alors, je suis plus célèbre que vous par ici?! 
 
UNE ELEVE, s’approche de Roberto 
Dites donc, Monsieur, savez-vous que vous portez sur la tête le même chapeau noir qu’un grand ami à nous ? 
 
ROBERTO 
C’est impossible ! Personne ne peut porter le même chapeau que moi à Biled. Je suis le seul à le porter. Mais enfin, tu ne m’as pas encore reconnu, petite. C’est moi, Roberto !  
 
 
CRISTINA « V » WONDDER PLUME (métamorphosée en papillon tricolore), surgit des airs  
Ce que dit ma copine est purement la vérité ! Quelqu’un d’autres que toi porte ce chapeau noir sur sa tête !  
 
DIANA « C » WONDDER PLUME (métamorphosée en papillon tricolore), surgit des airs  
Il a élu domicile dans notre joli village cet hiver… je crois que c’est juste après que tu l’aies abandonné.  
 
ROBERTO 
Que signifie cette histoire, Mesdemoiselles ? Je n’ai abandonné personne cet hiver ! 
SUSIE TAQUINE, sort la tête du carrosse 
Si, si, c’est moi que tu as abandonnée !  
 
ROBERTO 
Cesse de raconter des bêtises, Susie, je ne t’ai jamais abandonné.  
 
SUSIE TAQUINE, sort la tête du carrosse 
Tu m’as laissé tombée comme une vulgaire chaussette.  
 
ROBERTO 
Et puis d’abord, on ne t’a pas causé, Susie ! Va te coucher, s’il te plait ! Cela commence à bien faire ! 
 
BUTTERFLY GIRL (papillon violet) 
J’ai l’impression que monsieur Roberto a laissé beaucoup d’orphelin derrière lui. 
 
ROBERTO 
Je vous en prie, Butterfly Girl, vous n’allez pas vous y mettre vous aussi. Eh bien non, j’ai toujours pris mes précaution, ma chère. Je ne suis comme certains jeunes adultes irresponsables qui sèment des petits malheureux sur leur passage tout au long de leur jeunesse. Je suis certain de ne pas avoir d’enfant. C’est une responsabilité. Une fois que nous avons un enfant, c’est pour la vie.  
 
BUTTERFLY GIRL (papillon violet) 
Alors comme ça, monsieur Roberto a un rival à Roumanywood qui lui fait de l’ombre en portant le même chapeau que lui. 
 
CRISTINA « V » WONDDER PLUME (métamorphosée en papillon tricolore), vole autour de Roberto  
Il sera très en colère lorsqu’il apprendra que tu es venu lui voler la vedette dans la cour de l’école. 
 
ROBERTO 
Tout ceci est absurde ! Je n’en crois pas une miette. 
 
DIANA « C » WONDDER PLUME (métamorphosée en papillon tricolore), vole autour de Roberto 
Tu ferais mieux d’aller te cacher. Tu ne sais pas de quoi il est capable avec son chapeau magique. 
 
ROBERTO, avec les deux papillons qui tournent autour de lui  
Personne d’autre que moi fait des tours de magie avec un chapeau. Il s’agit d’une imposture ! 
 
DIANA « C » WONDDER PLUME (métamorphosée en papillon tricolore), vole autour de Roberto 
Détrompe-toi, mon ami, il fait des tours de « passe passe » aussi bien que toi, sinon mieux. Il a fait apparaître des chauves-souris tout l’hiver et un gros crapaud hideux qui tire sans arrêt la langue. 
 
ROBERTO 
C’est horrible ! 
 
LE BONHOMME DE NEIGE, surgit dans la cour à ce moment-là avec un chapeau noir sur la tête 
Mais l’on dirait que monsieur Roberto est de retour à Roumanywood ? 
 
TOUS LES ENFANTS 
Vive le bonhomme de neige ! 
 
ROBERTO 
Je vous croyais fondu, bonhomme de neige. 
 
LE BONHOMME DE NEIGE, retire son chapeau et salue l’assistance à la manière d’un mousquetaire 
Bonjour les enfants ! Eh bien non, j’ai décidé à la fin de l’hiver de prolonger mes vacances de Noël. (Il fait le baisemain à Butterfly Girl) Je suis très heureux de vous revoir, Butterfly Girl. Figurez-vous que j’ai raconté notre dernier hiver passés ensemble aux joyeux enfants de Biled qui m’ont applaudi ensuite. C’est dire le succès que j’ai maintenant. Je passe des journées complètes à signer des autographes aux enfants et à leur faire des tours de « passe passe ». Dernièrement, j’ai fait apparaître un loup dans la cour qui voulait les dévorer.  
 
ROBERTO 
Et moi, je n’existe pas dans cette histoire ? 
 
LE BONHOMME DE NEIGE 
On vous a assez vu comme ça, Roberto. Aujourd’hui, les enfants ont besoin d’un nouvel héro qui sache faire des tours de « passe passe » plus mordants que les vôtres. N’est-ce pas les enfants que c’est moi votre nouvel héro préféré ? 
 
TOUS LES ENFANTS 
Longue vie au bonhomme de neige notre nouveau magicien !  
 
SUSIE TAQUINE, sort la tête du chapeau du Bonhomme de neige 
Hip ! Hip ! Hip ! Pour le bonhomme de neige !  
 
TOUS LES ENFANTS 
Hourra ! Hourra !  
 
ROBERTO 
On ne t’a pas causé, Susie ! Remonte immédiatement dans le carrosse ! Cette lapine me rend dingue !  
 
SUSIE TAQUINE, sort du chapeau rapidement et remonte dans le carrosse en manchonnant entre ses dents 
Tu n’es pas du tout gentil avec moi, Roberto ! Tu n’es pas du tout gentil avec moi ! 
 
FIN DE LA SCENE 3 
 
 
 
 
 
 
 
ACTE 1 / SCENE 4 
 
ROBERTO 
Si j’ai bien compris, vous n’êtes pas ravi de me revoir, Bonhomme de neige.  
 
LE BONHOMME DE NEIGE 
Pourquoi m’avez-vous abandonné cet hiver au pied de la tour de Targoviste ? J’attends des explications. Qu’en je pense que j’ai erré sur les chemin de Roumanywood ensuite l’âme en peine et les dents bien acérés. J’étais prêt à mordre n’importe qui. J’étais prêt à croquer dans tout ce qui bougeait autour de moi tellement que je mourrai de faim et de soif. Heureusement que Mademoiselle Iasmina « F » Belleplume m’a gentiment ouvert la porte de sa maison, sans quoi la lumière du jour aurait pris ma vie pour toujours.  
 
ROBERTO 
Je ne pouvais pas faire autrement. Il me fallais partir à la Jamaïque où j’y était attendue pour y fêter mes fiançailles. 
 
LE BONHOMME DE NEIGE 
Ah oui, vraiment, vous vous êtes fiancé ? Vraiment, vraiment ? Puis-je connaître le nom de l’heureuse élue ? 
 
ROBERTO 
Il s’agit de Miss Maryl qui n’est pas là, hélas, pour témoigner de ma bonne foi. Elle est restée à bord du « Rainbow train » qui circule au cœur de la Jamaïque à la l’heure où je vous parle… je tiens tout de même à préciser que je ne suis pas encore tout à fait fiancé… j’ai pris simplement du retard sur la date fixée…  
 
LE BONHOMME DE NEIGE 
Ce qui compte, c’est que Butterfly girl soit là ! Vous êtes devenue indispensable dans cette aventure, ma chère amie.  
 
ROBERTO 
Et dire que je ne connais toujours pas sa véritable identité. 
 
LE BONHOMME DE NEIGE 
Tôt ou tard, je suis sûr qu’elle retirera son masque. Surprise ! Surprise ! 
 
ROBERTO 
Avez-vous une idée de qui il peut bien s’agir ? J’ai beau chercher son identité, je ne la trouve pas. 
 
LE BONHOMME DE NEIGE 
J’ai juré sur la tête du Père Noël que je ne révèlerai pas son identité. 
 
ROBERTO 
Vous pourriez au moins me donner un indice. C’est vrai, quoi ! Après tout ce que j’ai fait pour vous. C’est tout de même moi qui vous ai appris à faire des tours de magie avec un chapeau. 
 
LE BONHOMME DE NEIGE 
C’est de l’histoire ancienne, Roberto ! Aujourd’hui, c’est moi le nouveau roi des magicien à Roumanywood. Je suis capable de faire apparaître des serpents dans la soupe des enfants lorsqu’ils sont trop gentils avec leurs parents et faire apparaître une pluie de têtards pour effrayer les enfants. 
 
ROBERTO 
C’est ignoble ! Vous n’avez pas le droit d’utiliser votre pouvoir à des fins diaboliques, c’est contraire à l’éthique du magicien que de faire peur aux enfants. Tu te comportes comme un sorcier. Ce n’est pas ce que je t’ai appris.  
 
 
 
 
 
LE BONHOMME DE NEIGE, éclate de rire 
Sache que je suis bien plus qu’un sorcier. Ah ! Ah ! Ah ! Ah ! Ah ! Ah ! J’aime tout particulièrement sucer le sang de mes victimes et les passer à la casserole. Ah ! Ah ! Ah ! Ah ! Ah ! Ah ! 
 
CRISTINA « V » WONDDER PLUME (métamorphosée en papillon tricolore) 
Et bien, Roberto, qu’attends-tu pour présenter tes excuses au Bonhomme de neige ?  
 
ROBERTO 
Quelles excuses ? Je n’ai commis aucun crime que je sache. 
 
LE BONHOMME DE NEIGE, éclate de rire 
Ah ! Ah ! Ah ! Ah ! Ah ! Ah ! Ce n’est pas très gentil d’abandonner un pauvre bonhomme de neige au milieu d’une marre gelée.  
 
DIANA « C » WONDDER PLUME (métamorphosée en papillon tricolore)  
Si tu ne présentes pas tes excuses au bonhomme de neige immédiatement, tu n’iras pas plus loin dans cette aventure. Nous te ferons barrage. 
 
LE BONHOMME DE NEIGE, éclate de rire 
Ta course s’arrêtera ici et tu n’auras plus que les yeux pour pleurer. Quel dommage ! Ah ! Ah ! Ah ! Ah ! Ah ! Ah ! J’attends vos excuses, Roberto. 
 
ROBERTO, à voix basse 
Eh bien… puisque je n’ai pas le choix… heu… comment dire ?... je vous fais toutes mes excuses, Bonhomme de neige… même si cette histoire est infondée. 
 
LA LICORNE 
Les enfants n’ont rien entendu, Roberto. Peux-tu lever légèrement le ton de ta voix pour le crier sur tous les toits.  
 
ROBERTO 
Mes excuses, Bonhomme de neige. 
 
SUSIE TAQUINE, sort la tête du carrosse 
Plus fort, on entend rien à l’intérieur du carrosse !  
 
ROBERTO 
On ne t’a pas causé, Susie ! couchée !  
 
SUSIE TAQUINE 
Tu es méchant, Roberto ! Tu es méchant, Roberto !  
 
MARTISOARA, sort du carrosse avec un micro à la main 
Vous voulez bien vous exprimer dans le micro, Roberto, les habitants du village ne vous entendent pas !  
 
ROBERTO 
Rentrez dans le carrosse, Martisoara, on va bientôt s’en aller.  
 
Le bonhomme de neige retire de la poussière d’étoiles de son chapeau qu’il lance sur le carrosse d’or qui se transforme en carrosse de glace… 
 
ROBERTO 
Je peux savoir ce qui se passe ?... Qu’est-ce que ça veut dire ?  
 
LA LICORNE 
Je crois bien qu’on est bloqués ici, Roberto !? 
 
LE BONHOMME DE NEIGE, lance de la poudre sur la licorne qui se transforme en statue de glace 
J’attends toujours vos excuses, Roberto. 
 
BUTTERFLY GIRL (papillon violet) 
Un petit effort, Roberto. (Elle rentre dans le carrosse) Lorsque vous en aurez fini, faites-moi signe ! En attendant, je vais me coucher. Bye ! Bye !  
 
 
 
 
 
ROBERTO 
Tout cela est franchement d’un ridicule. Les internautes vont se moquer de moi si je n’interviens pas immédiatement.  
 
LE BONHOMME DE NEIGE, retire de la poudre magique de son chapeau qu’il lance sur la licorne qui se transforme aussitôt en crapaud géant 
Je préfère te voir agir en crapaud, petite licorne, plutôt que de te voir immobilisée en statue de glace.  
 
ROBERTO 
Qu’as-tu fait de cette pauvre licorne ?  
 
LE BONHOMME DE NEIGE 
Ce crapaud géant ne te rappelle vraiment rien, Roberto ? Cet hiver, il m’a dévoré tout cru dans la marre… tandis que monsieur Roberto s’en était allé je ne sais trop où, abandonnant son fidèle ami le bonhomme de neige entre les pattes de la vilaine bête. 
 
LE CRAPAUD 
Je peux dévorer les enfants maintenant, Bonhomme de neige ? 
 
LE BONHOMME DE NEIGE 
Comme tu vois, j’ai fini par dompter l’animal qui me mange entre les mains aujourd’hui. Je n’ai qu’à lever le petit doigt et la vilaine bête dévore tous les enfants sous tes yeux. 
 
Le gros crapaud bondit dans la cour en faisant fouetter sa grande langue sur le sol… les enfants s’enfuient en poussent des cris de frayeur… 
 
ROBERTO, prend le bonhomme de neige dans ses bras et l’embrasse 
Je te fais toutes mes excuses, bonhomme de neige. Je ne pensais pas que mon départ t’avait touché à ce point. 
 
Soudain la nuit tombe rapidement… 
 
FIN DE LA SCENE 4 
 
 
 
 
 
 
 
ACTE 1 / SCENE 5 
 
La pleine lune apparaît dans le ciel… 
 
LE BONHOMME DE NEIGE, prend alors l’apparence de Dracula sous les yeux médusés des enfants terrifiés qui s’enfuient rapidement 
Ah ! Ah ! Ah ! Ah ! Ah ! Ah ! (Son éclat de rire raisonne dans la cour) Ton voyage s’arrête ici, baladin ! (Il ouvre grand la gueule) Je vais enfin achever ce que j’avais commencé l’hiver dernier au pied de la tour de targoviste. L’horreur est humaine !  
 
ROBERTO, disparaît des bras de Dracula comme par magie  
Ne crois pas si bien dire, Dracula ! Tu ne penses peut-être pas que je vais te laisser le dernier mot. On n’apprend pas à un vieux singe à faire des grimaces. 
 
LE BONHOMME DE NEIGE, sous l’apparence de Dracula la gueule grande ouverte, ordonne au crapaud de dévorer les enfants 
Je t’ordonne de dévorer tous les enfants, vilaine bête ! 
 
ROBERTO, réapparaît comme par magie sur le dos du crapaud avec la bague en cristal au bout des doigt qui brille de mille feux 
Me revoici, me revoilà ! « Apparaître et disparaître, tel est le pouvoir de ma bague ! »  
 
Roberto fait du rodéo sur le dos du crapaud géant dans la cour de l’école lequel crapaud le secoue dans tous les sens… 
 
LE BONHOMME DE NEIGE, sous l’apparence de Dracula la gueule grande ouverte 
Il n’y a que moi qui puisse dompter l’animal. Il va te réduire en bouillie. 
 
ROBERTO, fait apparaître une grande épée dans sa main 
Que le sourire de la colombe soit avec moi ! (Il plante le crapaud avec l’épée)  
 
Le crapaud disparaît du lieu comme par magie… Roberto se retrouve à terre, l’épée à la main… 
 
LE BONHOMME DE NEIGE, sous l’apparence de Dracula la gueule grande ouverte 
Ne crois pas si bien dire ! Je vais de ce pas t’apprendre qui je suis ! (Dracula fait plusieurs balaie le sol avec sa grande cape rouge qui laisse dégager des flammes derrière lui)  
 
ROBERTO, fait plusieurs tours sur lui-même et se métamorphose en papillon bleu, sa grande épée à la main 
Longue vie à la colombe !  
 
LE BONHOMME DE NEIGE, sous l’apparence de Dracula la gueule grande ouverte 
Quelle joie de te retrouver, Baladin ! Et quelle chance de croiser à nouveau ta route ! L’heure est venue d’en finir avec toi une fois pour toute ! Je vais te croquer avec mes dents que j’ai aiguisées tout spécialement pour ta venue ! (Il bondit sur Roberto la bouche grande ouverte) Adieu tes fiançailles en Jamaïque !  
 
Roberto (métamorphosé en papillon bleu) disparaît de l’endroit au moment où Dracula lui plonge dessus 
 
 
Roberto réapparaît comme par magie plus loin (toujours métamorphosé en papillon bleu) … Dracula lui bondit dessus comme un rapace la gueule grande ouverte, les dents en avant prête à le déchiqueter… Roberto disparaît à chaque fois lorsque celui-ci lui bondit dessus… 
 
Puis Roberto ne réapparaît plus… 
 
LE BONHOMME DE NEIGE, sous l’apparence de Dracula la gueule grande ouverte 
Où es-tu passé, baladin ? Montre-toi ! 
 
ROBERTO, invisible 
Désolé, Dracula… je viens de rencontrer un ennui technique… figure-toi que ma bague ne répond plus à mes ordres.  
 
LE BONHOMME DE NEIGE, sous l’apparence de Dracula croise les bras et frappe du pied 
On ne va pas y passer la nuit ! Dépêche-toi, voyons ! J’aimerais pouvoir en finir avant que le jour se lève ! Après quoi j’irai me coucher dans ma crypte là où m’attend mon cercueil en bois de pins tout spécialement conçu par mes soins il y a plus de 300 ans que des mites surveillent en mon absence les nuits de pleine lune comme le lait chaud sur le feu. 
 
ROBERTO, invisible 
Hélas, je dois déclarer forfait, mon vieux. 
 
LE BONHOMME DE NEIGE, sous l’apparence de Dracula croise les bras et frappe du pied 
Tu compliques tous mes plans, mon ami. Je pensais en finir avec toi rapidement. C’est très embêtant tout ça !  
 
Le jour se lève peu à peu… 
 
ROBERTO, invisible 
Et si on remettait la partie d’échec à un autre jour ? Qu’en dis-tu ?  
 
LE BONHOMME DE NEIGE, sous l’apparence de Dracula, pleurniche 
Le jour se lève. Que vais-je devenir ? Tu n’imagines pas le mauvais sort qui peut m’arriver si je ne rentre pas à temps dans ma crypte.  
 
ROBERTO, (métamorphosé en papillon bleu), apparaît à coté de lui, un mouchoir à la main 
Tu veux mon mouchoir, Dracula ? Tu me fais beaucoup de peine. 
 
LE BONHOMME DE NEIGE, sous l’apparence de Dracula, pleurniche 
Trop tard ! Je ne peux plus rentrer dans mon cercueil. (Il se saisit du mouchoir et s’essuie les yeux) J’aurais tellement voulu rentrer dans ma crypte avec une victoire de plus à mon tableau de chasse. 
 
ROBERTO, (métamorphosé en papillon bleu) lui fait une petite tape sur l’épaule 
Toutes les bonnes choses ont une fin, Dracula ! Excuse-moi, je dois y aller… mes compagnons m’attendent !  
 
Roberto (métamorphosé en papillon bleu) lance de la poudre magique dans le ciel qui retombe en étoiles dorées sur le sol… 
Le carrosse d’or reprend son aspect d’origine, entraîné par la licorne… 
 
Roberto (métamorphosé en papillon bleu) fait plusieurs tours sur lui-même et reprend son apparence humaine son chapeau noir sur la tête… 
 
DIANA « C » WONDDER PLUME (papillon tricolore),  
Mes copines et moi te remercions pour nous avoir délivrées de l’emprise du monstre, Roberto. (Elle prend une apparence humaine) Je me présente, je m’appelle Diana « C » Wonder Plume.  
 
CRISTINA « V » WONDDER PLUME (en papillon tricolore), prend une apparence humaine 
Il parait qu’on part au bout du monde, Roberto ? Moi, c’est Cristina « V » comme victoire ! 
 
ROBERTO 
Enchanté de faire votre connaissance, les filles ! Madame votre professeur m’a beaucoup parlé de vous.  
 
LA COLOMBE, jaillit par la fenêtre du carrosse, son panier sous le bras 
Vous avez des poèmes à me remette, Mesdemoiselles ?  
 
CRISTINA « V » WONDDER PLUME  
Plus tard, ma jolie colombe… plus tard… pour le moment, j’ai des Nouvelles à vous remettre de la part de Roxana « P » … (elle sort une enveloppe de sa poche)  
 
Roberto se saisit de l’enveloppe… 
 
LA COLOMBE, lui subtilise l’enveloppe et se pose sur le toit du carrosse qui a repris son aspect normal entre temps, ainsi que la licorne qui a rejaillit entre temps 
Tu permets que je lise cette Nouvelle à ta place, Roberto. Cela me fera patienter en attendant de découvrir mes poèmes du printemps. (Elle lit la nouvelle ensuite)  
« Cher Roberto, Mes vacances de Pâques ont été de loin les plus belles. 
Une atmosphère familiale a envahi la maison. Les membres de la famille, du plus petit au plus grand, ont remplie la maison avec un air de fête. Les oeufs colorés mis dans les paniers décorés, assis sur la table et l'odeur des gâteau sucré aux noix, nous rappellent les Pâques d’autrefois passées en famille. 
 
Mon chat « Kitty » était un peu confus, n’étant pas habitué à tant d’agitation. 
 
Nous avons été à l’église pour la messe de minuit et après, on s’est salué avec « Jésus est ressuscité » et la réponse était « c’est vrai « en cassant des oeufs colorés. La tradition dit que celui qui a l’oeuf plus dur, vivra d’avantage. 
 
En ce qui concerne le repas de Pâques, nous avons décidé qu'il était préférable de suivre les traditions, alors, j'ai aidé ma mère à préparer les plats et à mettre la table là où chacun peut jouir de son assiette. 
 
Au bout de quelque jours de vacances, entre les visites de la famille, des amis et des rencontres, des souvenirs d'enfance ont ressurgi, j’ai senti comme une douleur dans mon âme, le regret que ces jours-là ne sont pas éternels et que les vacances finissent si vite.  
 
J'ai apprécié tout ce qui m'entourait, la nature de printemps et le soleil bienfaisant qui éclairait ma pensée tous les matins. J'ai gardé tous les souvenirs de cette année avec des photos que je serai toujours prête à te montrer. 
Est-ce que tu a eu des vacances de Pâques ? Comment les as-tu passé ? Bisous, Roxana ! 
Fait à Alba Iulia le 18 avril 2010 
NOUVELLE N°9 de Roxana Popa, Liceul Sportiv Alba Iulia, VIII B - Prof. Oniţă Viorica 
 
Diana « C » et Cristina « V » grimpent à bord du carrosse, aidées par Butterfly Girl qui, jusque-là, prenait les séquence de combat (entre Dracula et le baladin – papillon bleu) en photo… 
 
Roberto grimpe sur le dos de la licorne avec la colombe sur son épaule… 
le carrosse d’or démarre… de la fumée rose envahit la cour… 
 
FIN DE LA SCENE 5 
 
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ACTE 1 / SCENE 6 
 
 
 
Le nuage de fumée rose se dissipe…  
 
 
L’action se déroule sur la route d’Alba Iulia…  
 
Le carrosse d’or surgit sur la route qui est toujours tiré par la licorne sur le dos de laquelle est placée la colombe qui bat des ailes à chaque secousse…  
 
Roberto se tient aux commandes du carrosse… 
 
Le ciel est bleu… 
 
La « Renaissance 2 » (Magnifique zeppelin en forme de château) survole le carrosse…  
 
Martisoara (la petite princesse de Roumanywood) est placée sur le siège à coté de Roberto…  
 
MARTISOARA, placée sur le siège à l’avant du carrosse, son parapluie rose à la main 
Il fait très beau, aujourd’hui. 
 
ROBERTO, très concentré  
Oui… oui… 
 
MARTISOARA, son parapluie rose à la main 
Ce que je vous raconte n’a pas l’air de vous intéresser. 
 
ROBERTO, très concentré  
Oui… oui… 
 
MARTISOARA, lui donne un coup de parapluie sur la tête 
Détendez-vous un peu, voyons… nous ne sommes plus très loin du but. 
 
ROBERTO, sursaute 
Aïe ! Vous êtes folle ou quoi ? Vous me faites mal ! Pourquoi m’avoir frappé avec votre parapluie ? 
 
 
MARTISOARA, range son parapluie 
Vous pourriez au moins me répondre quand je vous parle. 
 
ROBERTO 
Je vous ai entendu, Martisoara, je ne suis pas sourd. 
 
MARTISOARA 
Je vous sens trop inquiet, Roberto. Vous devriez prendre la vie du bon coté. D’autant plus que  
Le temps est magnifique par ici. 
 
ROBERTO 
C'est-à-dire que ma compagne m’attend en Jamaïque… 
 
MARTISOARA 
On va finir par le savoir que vous fêter votre quinzième anniversaire de fiançailles.  
 
ROBERTO 
Rendez-vous compte, c’est un évènement qui compte beaucoup à mes yeux. 
 
MARTISOARA 
Ça fait un mois que vous êtes sur les routes de Roumanywood. On peut toujours vous attendre sur l’île. 
 
ROBERTO 
Et alors ? Où voulez-vous en venir exactement ? 
 
MARTISOARA 
Qui sait si Miss Maryl n’a pas quitté la locomotive entre temps ?!  
 
ROBERTO 
Pour allez où ?  
 
MARTISOARA 
Elle s’est peut-être mise en quête de vous retrouver ?!  
 
ROBERTO 
Je ne pense pas. Elle ignore ma présence à Roumanywood. 
 
MARTISOARA 
Elle ignore aussi que vous passez d’agréables moments en compagnie de Butterfly Girl. Je vous ai vu lui faire un gros clin d’œil tout à l’heure. 
 
ROBERTO 
Butterfly Girl est une grande amie de longue date. Je vous assure qu’il ne s’est jamais rien passé entre elle et moi.  
 
MARTISOARA 
Je me demande la tête que ferait Miss Maryl si celle-ci vous savait en si charmante compagnie ? 
 
ROBERTO 
Ne vous ne faites pas pour ça, princesse, Miss Maryl me fait grandement confiance.  
 
MARTISOARA 
Je ne sais pas si je pourrai laisser mon fiancé partir tout seul dans un pays étranger en compagnie de jolies filles !? 
 
ROBERTO 
Vous savez très bien qu’il ne peut rien se passer entre Butterfly Girl et moi puisque je suis surveillé en permanence par Mesdemoiselles papillons.  
 
MARTISOARA 
Vous savez… les papillons dorment à l’heure qu’il est… et lorsque le loup n’est pas là, les souris dansent. 
 
On aperçoit un vieil homme en point de mire placé au milieu de la route, une canne à la main… 
 
ROBERTO 
Je vais être franc avec vous : Butterfly Girl n’est pas du tout mon genre de femme. 
 
MARTISOARA 
C’est ce qu’on dit ! C’est ce qu’on dit !  
 
ROBERTO 
C’est ridicule !  
 
MARTISOARA, remarque le vieil homme qui marche au centre de la route 
Attention ! On va écraser le vieil homme !  
 
LA COLOMBE, bat des ailes sur le dos de la licorne 
Arrête-toi immédiatement, licorne ! Tu vois bien qu’il y a un vieux monsieur au milieu de la route. 
 
LA LICORNE, s’arrête brusquement 
En principe, la route est réservée aux automobilistes. Je regrette, ma colombe, mais les piétons n’ont rien à faire au milieu de la route. 
 
LE VIEIL HOMME, une canne à la main… 
Et les animaux non plus, ma petite chèvre !  
 
LA LICORNE 
Ne racontez pas n’importe quoi, mon petit monsieur, vous voyez bien que je ne suis pas une chèvre. 
 
LE VIEIL HOMME, une canne à la main 
Ma chèvre porte exactement les mêmes cornes que toi sur la tête.  
 
LA LICORNE 
Je ne suis pas une chèvre.  
 
LE VIEIL HOMME, lui frappe sur la tête avec sa canne  
Tu ferais mieux de retourner dans ton enclos plutôt que de me suivre partout, ma petite chèvre.  
 
LA LICORNE, se dresse sur ses deux pattes arrières 
Je ne suis pas votre petite chèvre ! Laissez-moi tranquille ! 
 
LE VIEIL HOMME, la menace avec sa canne  
A la maison, je t’avais pourtant dit de ne pas me suivre jusqu’à Alba Iulia. Tu sais très bien que mon petit fils n’a pas de place pour te loger.  
 
LA COLOMBE, défend la licorne 
Ça suffit, petit monsieur ! Laissez ma licorne en paix !  
 
Le vieil homme repousse la colombe avec sa canne  
 
ROBERTO, intervient 
Du calme, du calme ! Que se passe-t-il ici ? 
 
LE VIEIL HOMME 
Ma chèvre ne veut pas retourner à son enclos.  
 
LA LICORNE 
Cela commence à bien faire, vieil homme ! Je ne suis pas une chèvre, je suis une licorne. 
 
LE VIEIL HOMME, perplexe 
Ça n’existe pas une licorne.  
 
ROBERTO 
Oui mais celle-ci est très spéciale, mon petit monsieur. Figurez-vous qu’elle me suit pratiquement dans toutes mes aventures. J’admets que ce n’est pas tous les jours qu’on en rencontre dans le voisinage, pourtant c’est la vérité. Quant à moi, je me présente… 
 
LE VIEIL HOMME 
Ce n’est pas la peine, Monsieur Roberto, je vous ai reconnu grâce à votre chapeau noir. J’espérais bien faire votre connaissance. Mon petit fils m’a tellement parlé de vous pendant les vacances de Pâques.  
 
ROBERTO 
Entendez-vous cela, mes amis ! Et puis-je connaître son nom. 
 
LE VIEIL HOMME 
Il s’agit de Catalin « B » Wonder Plume. Il vient régulièrement me rendre visite sur le Val d’Ampoita.  
 
ROBERTO 
Mais oui, bien sûr ! Je me souviens parfaitement du dormeur du val d’Ampoita. Ce dernier m’avait adressé une nouvelle l’automne dernier dans laquelle il me racontait ses jolies vacances d’été auprès de son grand-Père. Enchanté de faire votre connaissance, grand-père ! Je présume que vous vous rendez chez lui à présent. 
 
LE VIEIL HOMME 
Ce n’est pas exactement ça.  
 
ROBERTO 
Il est natif d’Alba Iulia, n’est-ce pas ? 
 
LE VIEIL HOMME 
En vérité, c’est vous que j’attendais afin de vous remettre d’autres nouvelles de la part de mon petit fils. Hélas, vous ne le trouverez pas chez lui aujourd’hui. 
 
ROBERTO 
Que c’est dommage ! Le carrosse s’apprêtait à le récupérer à son domicile. Vous en êtes bien certain ?  
 
LE VIEIL HOMME, lui remet une Nouvelles 
Il m’a laissé ce message pour vous, Roberto. Il semble avoir trouvé sa voie. (Le vieil homme parle à voix haute)  
« Cher Roberto, 
 
Comment as-tu passé tes vacances de Paques ? 
 
Moi, comme d’habitude, je les ai passées chez mes grands-parents à Ampoiţa , ce village situé dans les montagnes Apuseni, dont je t’ai raconté déjà beaucoup de choses à ce sujet. 
 
Le vendredi, après les cours, on est partis tous à Ampoiţa et on a commencé les préparatifs pour les Pâques. Moi et mon grand-père, nous avons fait un grand nettoyage dans la cour et dans le jardin. Les femmes ont nettoyé la maison et ont préparé les plats traditionnels de Pâques. 
 
Peut-être trouves-tu que c’est un peu ennuyeux de passer du temps en compagnie d’un homme vieux comme mon grand-père, mais je t’assure que tu te trompes, il est une personne optimiste, toujours gai, même si sa vie n’a pas été facile. Alors, pendant que nous travaillons ensemble, il m’a raconté les Pâques de son enfance et de sa jeunesse, les bals auxquels participaient tous les gens du village, organisé spécialement à l’occasion de Pâques. 
 
Soudain, le vieil homme prend l’apparence d’un jeune homme 
 
Est-ce que tu peux croire qu’il m’a raconté comment il a réussi à conquérir le coeur de ma grand-mère ? C’était toujours à l’occasion d’un bal. Je vais te raconter leur histoire d’amour dans la lettre suivante, je dois absolument te la raconter parce qu’elle est tellement belle. 
 
Puis, j’ai vécu de nouveau les émotions de fête à l’église, j’ai goûté toutes les friandises et j’ai été content de ces jours fériés qui passent toujours si vite.  
 
Pour chaque enfant, les vacances sont un petit coin de paradis et il faut que tu saches que je pense déjà aux vacances suivantes, les vraies vacances. 
 
Je t’embrasse fort ! Cătălin (Le dormeur du val d’Ampoiţa) » 
 
Fait à Alba Iulia le 18 avril 2010 
 
NOUVELLE N°6 de Cătălin Buciuman, Liceul Sportiv Alba Iulia, VIII B 
Prof. Oniţă Viorica 
 
 
Le vieil homme (sous l’apparence du jeune homme) salue Roberto (la colombe sur son épaule) et reprend son chemin…  
 
Un nuage de fumée rose envahit les lieux… 
 
FIN DE LA SCENE 6 
 
 
 
 
 
ACTE 1 / SCENE 7  
 
ROBERTO, BUTTERFLY GIRL (papillon violet), SYLVESTRE, LE COMTE, BUTTERFLY GREEN, BUTTERFLY ROSE, MARTISOARA, EMANUEL « WONDER PLUME », SUSIE TAQUINE (La lapine), ANABELLA (LA PETITE CHATTE GRIS- ROSE), IOANA “GOLDEN PLUME” 
 
LES FILLES « WONDER PLUMES » : (sous les traits de papillons) 
 
ANA « M » WONDER PLUME (PAPILLON ARC-EN-CIEL), LARISA « D » WONDER PLUME (PAPILLON ARC-EN-CIEL), ADELINE « S » WONDER PLUME (PAPILLON ARC-EN-CIEL), DANIELA « P » WONDER PLUME (PAPILLON ARC-EN-CIEL), CRISTINA « GI » WONDER PLUME (PAPILLON ARC-EN-CIEL), CRISTINA « V » WONDER PLUME (PAPILLON TRICOLORE), DIANA « C » WONDER PLUME (PAPILLON TRICOLORE),  
 
L’action se déroule à Cluj-Napoca dans le jardin botanique… 
 
Il y a là un petit pont sous lequel coule un ruisseau… 
 
Une bouteille flotte dans la rivière… 
 
SYLVESTRE, descend su carrosse, suivi de Monsieur le Comte sa canne à la main, vêtu de son traditionnel imperméable 
Cessez de me parler de la Segnorita Adriana, Monsieur le Comte. Pour une fois que je n’y pensais pas.  
 
LE COMTE 
Elle vous a vraiment filler entre les doigts, Sylvestre ? Et vous ne savez pas où elle est passée?  
 
SYLVESTRE 
La dernière fois que je l’ai vue, celle-ci s’apprêtait à se rendre à un colloque de français dans la célèbre ville de Rosario en Argentine. Et depuis, elle s’est envolée sans me laisser de nouvelles.  
 
LE COMTE 
Pensez-vous aller la rejoindre à la fin de cette aventure ? 
 
SYLVESTRE 
Vous travaillez pour la presse people ou quoi ? Désolé, je n’ai rien d’autre à ajouter.  
 
LE COMTE  
Et dire que votre cas commence sérieusement à m’intéresser.  
 
SYLVESTRE 
Vous feriez mieux de vous occuper de vos oignons, Majesté. 
 
LE COMTE 
Un jour, qui sait, peut-être aurez-vous besoin de moi !? On ne sait jamais ce que l’avenir nous réserve !?  
 
SYLVESTRE 
Ce n’est pas demain la veille que je ferai appel à vos dons de conseiller, Mister Comte ! Je suis assez grand pour régler mes problèmes tout seul. 
 
LE COMTE, l’entraîne dans le jardin botanique 
C’est ce qu’on dit, c’est ce qu’on dit ! Venez, on va se dégourdir un peu les jambes avant de reprendre notre voyage. 
 
BUTTERFLY GIRL (papillon violet), descend du carrosse en frappant dans ses mains 
Au travail, les filles ! Des indices ont été éparpillés un peu partout dans le jardin botanique.  
 
Toutes les filles « Wonder Plumes » sortent du carrosse (sous les traits de papillons arc-en-ciel) en volant dans toutes les directions 
 
ADELINE « S » WONDER PLUME (PAPILLON ARC-EN-CIEL) 
Que signifie cette histoire, Butterfly Girl ? Que doit-on faire exactement ? 
 
BUTTERFLY GIRL (papillon violet) 
Votre mission consiste à trouver des indices sensés nous guider sur notre chemin. Je ne peux pas vous en dire plus. 
 
LARISA « D » WONDER PLUME (avec SUSIE TAQUINE la lapine pendue à son cou), se pose à coté de Butterfly Girl 
Une minute, s’il vous plait ! Il y a un petit problème, Butterfly Girl.  
 
BUTTERFLY GIRL (papillon violet) 
Je t’écoute, Larissa. Quel est donc ce problème ? 
 
LARISA « D » WONDER PLUME 
Il manque Alina « D » à l’appel.  
SUSIE TAQUINE, dans les bras de Larissa « D » 
Sa disparition nous inquiète, ma jolie poupée !  
 
BUTTERFLY GIRL  
Alina « D » renonce à l’aventure.  
 
LARISA « D » WONDER PLUME 
Ah bon. Et pour quelle raison ?  
 
SUSIE TAQUINE, 
En principe, lorsqu’on prend part à une aventure, on va jusqu’au bout. Pourquoi s’en est-elle allée au beau milieu de cette histoire ? J’espère qu’il ne lui est rien arrivé de grave ?! 
 
BUTTERFLY GIRL 
Mademoiselle Alina « D » change d’école l’an prochain. On ne va pas pouvoir compter sur elle. 
 
LARISA « D » WONDER PLUME 
Et alors ? Je ne vois pas ce que ça change à notre affaire ? Elle aurait pu parfaitement poursuivre l’aventure à nos cotés. 
 
BUTTERFLY GIRL 
Bien au contraire, ma fille, cela change beaucoup de chose pour la suite des évènements. Je rappelle que cette histoire ne fait que commencer. En effet, nous devons pouvoir compter sur toutes les demoiselles « Wonder Plumes » la saison prochaine. C’est pourquoi, les « Wonder Plumes » qui seront uniquement conviées dans les futures aventures fantastiques de Roberto seront celles qui reprendront le chemin de la même école à la rentrée septembre. C’est facultatif ! A partir de maintenant, nous allons mettre toutes les chances de notre coté.  
 
 
 
 
 
SUSIE TAQUINE 
On n’aurait pu au moins lui trouver une remplaçante.  
 
LARISA « D » WONDER PLUME 
C’est justement ce que je me disais. C’est vrai quoi ! Plus en est de fous et plus on s’amuse !  
 
BUTTERFLY GIRL, sort une baguette magique de dessous ses ailes qu’elle secoue 
Que votre vœu soit exaucé, les filles !  
 
ALINA « C » WONDER PLUME (Papillon vert jaune rouge), apparaît sur les lieux comme par l’effet d’une baguette magique 
Bonjour la compagnie ! Quelle joie de me joindre aux Compagnons Balladins !  
 
SUSIE TAQUINE 
Salut ! Moi, c’est Susie Taquine ! Comment tu t’appelles ?  
 
ALINA « C » WONDER PLUME, la prend dans ses bras 
Je m’appelle Alina « C ».  
 
LARISA « D » WONDER PLUME 
Je m’appelle Larissa. Bonjour Alina ! Viens, on va se balader dans le jardin !  
 
DANIELA « P » WONDER PLUME (PAPILLON ARC-EN-CIEL) 
Que doit-on faire exactement ? 
 
CRISTINA « GI » WONDER PLUME (PAPILLON ARC-EN-CIEL) 
Butterfly Girl a dit qu’on doit chercher des indices dans le jardin botanique. 
 
DIANA « C » WONDER PLUME (PAPILLON TRICOLORE) 
Quel genre d’indices ? 
 
CRISTINA « V » WONDER PLUME (PAPILLON TRICOLORE) 
Tu voudrais bien être plus précise, Cristina « Gi ».  
 
CRISTINA « GI » WONDER PLUME (PAPILLON ARC-EN-CIEL) 
Je n’en sais pas plus. Il faut poser la question à Butterfly Girl. 
 
BUTTERFLY GIRL 
Des enfants ont déposé des « Nouvelles » dans le jardin, voilà tout. A vous de jouer, mesdemoiselles !  
 
ROBERTO, sort du carrosse  
Que se passe-t-il, Butterfly Girl ? Les papillons ont l’air très agités ce matin. 
 
BUTTERFLY GIRL (papillon violet) 
Tout va bien, Roberto, vous pouvez retourner vous coucher. 
 
ROBERTO 
C'est-à-dire que je dois superviser les opérations. 
 
IOANA « GOLDEN PLUME », sort du carrosse avec Anabella (la petite chatte gris rose) dans ses bras 
Ne t’en fais pas pour Butterfly Girl, elle s’est parfaitement ce qu’elle fait. 
 
ROBERTO 
Qui ? Que ? Quoi ? Comment ça ? 
 
ANABELLA (la petite chatte gris rose), dans les bras de Ioana « Golden Plume » 
Elle a le bon coup d’œil, mon coco.  
 
ROBERTO 
Quelque chose m’échappe, semble-t-il ?! 
 
BUTTERFLY GIRL 
Ne vous en faites pas pour moi, mon coco, je m’occupe de tout.  
 
ANA « M » WONDER PLUME (PAPILLONS ARC-EN-CIEL) 
Butterfly Girl a un très bon flair.  
 
ROBERTO 
Si j’ai bien compris, tout le monde se ligue contre moi. 
 
EMANUEL « WONDER PLUME », sort du carrosse 
Va te coucher, Roberto ! Tu vas t’épuiser à force de remuer autant d’air. (Il lui prend le chapeau) Pendant ton sommeil, je conduirai moi-même le carrosse d’or.  
 
ROBERTO 
Je n’en crois pas mes oreilles.  
 
LA LICORNE 
Un peu de repos te fera le plus grand bien, mon coco.  
 
ROBERTO 
Mais enfin, je ne suis pas fatigué. Je veux chercher les indices avec les enfants.  
 
ANABELLA (la petite chatte gris rose), plonge dans les bras de Roberto et lui tend un message 
Si je te fais découvrir un indice maintenant, tu me promets d’aller te coucher ensuite ?  
 
ROBERTO, avec Anabella dans ses bras 
Tu me fais du chantage, petite coquine ? 
 
ANABELLA (la petite chatte gris rose), dans les bras de Roberto 
C’est plutôt une recommandation, mon coco. A force de gesticuler autant, tu vas finir par faire du surmenage. Je n’aimerais pas te récupérer à la petite cuillère à la fin de cette aventure. C’est que nous allons avoir besoin de toi pour les prochains mois et il faut absolument que tu reprennes des forces. Et maintenant, au lit ! 
 
ROBERTO, avec Anabella dans ses bras 
Donne-moi ce message, s’il te plait ! 
 
ANABELLA (la petite chatte gris rose), dans les bras de Roberto, lui tend toujours le message 
Tu iras te coucher ensuite. C’est promis ? 
 
ROBERTO, avec Anabella dans ses bras 
Bon, d’accord. Je ferai tout ce que tu voudras.  
 
ANABELLA (la petite chatte gris rose), dans les bras de Roberto, lui fait un gros bisou sur la joue 
Tu es un amour, mon coco ! Je savais que tu étais raisonnable.  
 
SUSIE TAQUINE, surgit et prend Anabella par la main  
Viens avec moi, Anabella, on va s’amuser sur le petit pont. 
 
ANABELLA (la petite chatte gris rose), dans les bras de Roberto 
Tu vois bien que je suis occupée, Susie.  
 
SUSIE TAQUINE, entraîne Anabella par la main  
Roberto est assez grand pour se débrouiller tout seul.  
Une bouteille flotte au bord du ruisseau… 
 
ROBERTO, se saisit du message et le lit à voix haute 
Cher Roberto, 
Je t’écris pour te souhaiter de joyeuses fêtes, de joyeuses Pâques et aussi pour te raconter comment j'ai passé mes vacances. 
 
Bien sûr, tout a commencé comme d'habitude avec l’entretien ménagé de la maison et la préparation du repas pour les fêtes. Puis cette activité est passée rapidement au second plan lorsque nous sommes allés en famille assister à la résurrection de Notre Seigneur comme chaque année à la même date. Après le moment intense de la résurrection, je suis allée chez ma marraine où j’ai vécu une grande élévation d’esprit. 
 
Les journées qui ont suivies, comme tous les autres jours fériés, nous les avons passés à l’église. Ensuite, nous sommes allés visiter de proches parents avec lesquels nous avons célébré nos retrouvailles. 
 
Les vacances ont été un peu ennuyeuses. Heureusement que mon chiot était là pour les rendre inoubliables en mettant au monde trois petits anges adorables qui me sont très chers. 
 
Roberto, veux-tu que je te donne un chiot ? Dans ce cas, écris-moi très vite pour en réserver un ! (Trois personnes dans mon entourage voudraient en posséder un également.) Il est probable que je garde les chiots avec moi. Ils sont si mignons que je ne peux pas résister au fait de les contempler tout le temps. 
 
En dehors du plaisir et du bonheur intenses que m’ont offert les fêtes Pâques, j’ai dû faire mes devoirs d’école que je m’étais réservée pour le dernier jour des vacances. Je souhaitais être au point le lendemain matin en classe : les mathématiques et la langue roumaine furent au programme. Toujours est-il que je me suis bien amusée pendant les vacances. Voilà comment se sont déroulées mes vacances de printemps. 
J'espère que tu m’écriras le plus vite possible, je suis curieuse d’apprendre comment tes vacances se sont passées à ton domicile en France. (Tu me diras aussi si tu souhaites un chiot !) Avec amour Ioana. 
Fait à Cluj-Napoca le 24 avril 2010 - NOUVELLE N°10 de Ioana Berindean, VIII-ieme – Professeur coordinateur : Liliana Derevici 
 
Roberto s’endort après avoir lu le message…  
 
Tous les papillons se dirigent vers lui, le soulèvent et l’entraîne à l’intérieur du carrosse…  
 
FIN DE LA SCENE 7 
 
-------------- 
 
ACTE 1 / SCENE 8  
 
MARTISOARA, sort du carrosse avec son ombrelle rose à la main, entourée de tous les papillons 
Nous quitterons le jardin botanique de cluj-Napoca seulement lorsque nous aurons trouvé les indices. Dépêchons-nous, les filles, le temps nous est compté ! (Puis elles s’abrite sous son ombrelle) Hello, le soleil brille ! (Elle s’approche d’un rosier)  
 
EMANUEL « WONDER PLUME », grimpe sur le dos de la licorne le chapeau à la main, 
Maintenant que Roberto est endormi, et si on reprenait la route, ma belle licorne ? Allez ! Hue ! Hue ! Hue ! Hue !  
 
LA LICORNE, avec Emanuel sur son dos 
Un instant, joli cœur ! Je te signale que nous n’avons pas encore réuni tous les indices.  
 
EMANUEL « WONDER PLUME », le chapeau sur sa tête, sur le dos de la licorne 
Ne t’en fais pas pour ça, ma jolie licorne, on finira bien par les trouver sur notre chemin ! Allez ! Hue ! Hue !  
 
BUTTERFLY GIRL (papillon violet), vole à hauteur de Emanuel « Wonder Plume » 
Stop ! Où vas-tu comme ça, joli coeur ?  
 
EMANUEL « WONDER PLUME », le chapeau sur sa tête, sur le dos de la licorne 
Je prends la poudre d’escampette, Butterfly Girl !  
 
LE COMTE, surgit en compagnie de Sylvestre, bras dessus bras dessous 
Vous ne comptez tout de même pas partir sans nous, jeune homme ? 
 
SYLVESTRE 
Comment, on s’en va déjà alors qu’on vient à peine d’arriver ? Je me plais bien ici. 
 
MARTISOARA, décroche une rose  
Je crois bien que je tiens un indice ? 
 
EMANUEL « WONDER PLUME », le chapeau sur sa tête, sur le dos de la licorne 
Une rose… et alors ? Je ne vois pas ce qu’il y a de merveilleux dans une rose, princesse Martisoara ?  
 
Tous les papillons s’approchent de Martisoara… 
 
MARTISOARA, renifle la rose, entourée de tous les papillons 
Ne crois pas si bien dire, joli cœur ! Tu n’imagines pas tous les secrets que renferment les pétales d’une rose.  
 
EMANUEL « WONDER PLUME », le chapeau noir sur la tête, sur le dos de la licorne 
Dans ce cas, qu’attends-tu pour m’impressionner, petite princesse ?  
 
MARTISOARA, renifle la rose, entourée de tous les papillons 
Connais-tu ce petit jeu qui consiste à retirer un pétale après l’autre tout en formulant des vœux ? (Elle retire les pétales de la rose rouge les uns après les autres tout en formulant ses voeux) Je ne t’aime pas du tout… je t’aime… (Le deuxième pétale se transforme en papillon rouge)  
 
 
LE PAPILLON ROUGE, se pose sur le sol et lit un message à voix haute 
Cher Roberto,  
Je suis désolée de n’avoir pas pu vous écrire plus tôt. J'ai été très occupée à l'école.  
 
Aujourd’hui, je pense à vous écrire pour vous raconter ce que j'ai fait pendant les fêtes de Pâques très attendue.  
 
Nous sommes vendredi, dernier jour d’école avant les vacances du printemps. Les classes sont enfin terminées. Avec mes parents, nous avons décidé d’aller dans le grand parc de Cluj-Napoca. Une fois arrivés sur le lieu, nous avons renoué des liens entre nous et avons pris des photos pour nous faire plaisir.  
 
Le lendemain, nous avons fait le nettoyage de la maison. J’ai fait de gâteaux et autres friandises pour les prochains jours. Dimanche, mes parents sont allés avec des amis dans un chalet et je suis restée à la maison avec Diana. Nous sommes allées en ville où nous avons rencontré des amis, nous avons bavardé un peu, et ensuite nous nous sommes rendus dans nos maisons. Nous avions projeté de nous rencontrer de nouveau le lendemain.  
 
Un autre jour, je suis sortie avec une ancienne collègue avec laquelle je me suis promenée sur la rive du « Somes » avec son chien. Nous avons parlé pendant des heures. Malheureusement, la nuit est tombée très vite et il a fallu que je rentre à la maison.  
 
Un autre jour je suis allée flâner avec 2 collègues et quelques filles toujours dans le Grand Parc. Nous nous sommes rassemblés autour d’une table pour y déguster une glace. Nous en avons profité pour parler de toute sorte de choses, puis nous sommes entrés dans un café appelé « Médiéval ».  
 
Ce week-end je suis allée à la campagne avec ma grand-mère et ma tante. Hélas, il a plu en permanence pendant 2 jours. Je suis restée bloquée à la maison. J’ai joué aux cartes et j’ai regardé la télévision. 
 
Bien que les vacances ont été courtes, je suis contente de les avoir eues, elles m’ont permis de me détendre et de m’amuser avec mes amis. Ce fut des jours heureux. 
 
Dommage que tu ne soies pas ici. Je pense que tu as eu une très belle vacance. J’ai hâte de découvrir comment ont été tes vacances. Ton amie, Ioana. 
 
Fait à Cluj-Napoca le 24 avril 2010 
 
NOUVELLE 12 de Ioana Croitoru, IX-ieme – Professeur coordinateur : Liliana Derevici 
 
Puis le papillon rouge disparaît du lieu comme par l’effet d’une baguette magique…  
 
MARTISOARA 
Et maintenant, mes amis, êtes-vous convaincus par les pouvoirs de la rose ? 
 
EMANUEL « WONDER PLUME », le chapeau noir sur la tête, sur le dos de la licorne 
Cela n’indique pas pour autant notre destination future.  
 
 
BUTTERFLY ROSE, descend du carrosse avec sa baguette magique à la main 
Un peu de patience, Emi « Wonder Plume » ! « Tout vient à point à qui sait attendre. » (Elle secoue sa baguette magique qui fait apparaître une fleur jeune aux pieds de Ioana « Golden Plume ») 
 
IOANA GOLDEN PLUME, ramasse la fleur jaune  
Voyez ce que je viens de trouver à mes pieds, mes amis ! Une jolie fleur jaune ! (Elle retire les pétales de la fleur jaune les uns après les autres tout en formulant ses voeux) Je ne t’aime pas du tout… je t’aime… je t’aime un peu… (Le troisième pétale se transforme en papillon jaune)  
 
LE PAPILLON JAUNE, se pose sur le sol et lit un message à voix haute 
Cher Robert,  
 
Voilà bien longtemps que nous n’avons plus parlé ensemble, alors j’ai pensé que tu serais très content si je te racontais ce que j’ai fait dernièrement.  
 
J’ai passé une période très agitée. Toutefois, à l’occasion des fêtes pascales, j’ai eu beaucoup de tranquillité spirituelle.  
 
Tout au long des lignes suivantes, je vais te raconter comment j’ai passé les fêtes de Pâques en compagnie de ma famille et de mes amis. 
 
Nous avons commencé les préparatifs pour la grande fête quelque temps auparavant en nous assurant que les plats étaient comme nous le souhaitions. Nous avons préparé avec plaisir des plats traditionnels : la galette pascale, les brioches, le rôti d’agneau mais également des œufs rouges. 
 
Pour bien accueillir la Résurrection de Jésus Christ, je suis allée avec ma famille à l’église pour accueillir la « Lumière ». Cette lumière est le symbole de la Résurrection, de la victoire de la vie contre la mort et la « Lumière » de Jésus contre l’obscurité du péché. A la fin de la messe nous avons pris le Pain et le Vin qui symbolisent le corps et le sang de Jésus. 
 
Le matin, nous sommes allés de nouveau à l’église. Ensuite, nous avons mangé tous ensemble : moi, mes parents et mes grands parents. Le lendemain nous sommes allés à la campagne chez ma grande mère. Selon la tradition ancestrale, nous avons accueilli beaucoup de garçons à qui nous avons servis du vin, des brioches et des œufs rouges. Les garçons rendent visites aux filles pour les arroser. Ce geste symbolise l’allégorie de la comparaison des femmes et des filles aux fleurs qui doivent être soignées et arrosées pour grandir et ne jamais se faner. Autrefois, l’arrosement était fait avec de l’eau de la fontaine. De nos jours, on préfère arroser les filles avec du parfum.  
 
J’ai pris part à une très belle fête aux côtés de ma famille. Toutefois, je regrette énormément que tu ne fusses pas avec nous. 
 
Je te souhaite de bien finir cette année scolaire et j’espère qu’on se reverra le plus tôt possible. Bisous, Andra. 
 
Fait à Cluj-Napoca le 24 avril 2010 - NOUVELLE N°13 de Andra Silaghi, IX-ieme – Professeur coordinateur : Liliana Derevici 
 
Puis le papillon jaune disparaît du lieu comme par l’effet d’une baguette magique…  
 
EMANUEL « WONDER PLUME » 
Cela ne dit toujours pas où nous allons ? Je reste un peu sur ma faim toute de même.  
 
Butterfly Rose secoue sa baguette magique qui fait apparaître une fleur verte aux pieds de Daniela « P » Wonder Plume) 
 
 
DANIELA « P » WONDER PLUME (PAPILLON ARC-EN-CIEL), ramasse la fleur verte qui repose à ses pieds 
Mon petit doigt me dit que nous nous approchons du but lentement mais sûrement. (Elle retire les pétales de la fleur verte les uns après les autres tout en formulant ses voeux) Je ne t’aime pas du tout… je t’aime… je t’aime un peu… je t’aime beaucoup… (Le quatrième pétale se transforme en papillon vert)  
 
 
LE PAPILLON VERT, se pose sur le sol et lit un message à voix haute 
« Cher Roberto, 
 
Comment allez-vous ? Il s’est passé beaucoup de choses depuis notre dernière discussion. Aussi, je pense qu'il serait bon que vous sachiez comment j'ai passé mes vacances de Pâques et serai curieuse de savoir comment vous avez passé les vôtres. 
 
Vendredi était le dernier jour d'école, peu avant les fêtes de Pâques. Ma classe a décidé de se faire prendre en photo avec tout le groupe d’élèves réunis ensemble. Nous sommes allés au parc où nous avons eu beaucoup de plaisir en prenant beaucoup de photos qui nous rappelleront pour toujours cette journée remplie de joie. Après cela, je suis rentrée à la maison pour aider ma mère à nettoyer les chambres, la cuisine,… 
 
Samedi, nous avons fait un bon repas qui a duré toute la journée. Mon frère a peint des œufs rouge comme le sang de Dieu et de mon coté j'ai aidé ma mère à préparer un délicieux gâteau que nous avons savourez ensuite. 
 
Samedi soir, nous sommes allés à l'église pour y prendre la lumière et écouter la messe de la Résurrection. Il faisait très froid, ma mère tremblait avec ses bougies à la main. Fort heureusement, nous avons survécu jusqu’à la fin de la cérémonie. Quand nous sommes rentrés chez nous, nous avons mangé des plats traditionnels et des œufs. Le lendemain matin nous sommes retournés à l'église où nous attendaient de nombreuses personnes. Le restant du samedi, je l'ai passé avec ma mère et mon frère à bavarder, en compagnie de mes cousins et de mes tantes à qui j’ai souhaité « Joyeuses Pâques ». 
 
Lundi, le deuxième jour de Pâques, j'ai dû quitter ma famille pour rentrer dans l'équipe nationale de basket-ball où j’y ai retrouvée tous mes coéquipiers qui arrivaient de tous les coins du pays. Il aurait été préférable pour moi de rester à la maison afin d’y passer le reste des vacances en famille, ainsi qu’auprès de mes amis très proches, mais il en fut autrement. Je devais rester auprès de ma deuxième famille : l’équipe nationale. 
 
Les vacances sont passées très vite et ont été très fatigantes. 
 
Il n’en reste pas moins que j'ai aimé tout ce que j'ai fait et tout ce que j’ai entrepris. J’ai été également été très ravie de rencontrer mes collègues d’équipe et de célébrer les fêtes de Pâques avec ma chers et tendre famille. » 
 
Fait à cluj-Napoca le 29 avril 2010 - NOUVELLE 28 de Camelia Bodnar, IX-ieme – Professeur coordinateur : Liliana Derevici 
Puis le papillon vert disparaît du lieu comme par l’effet d’une baguette magique…  
 
Butterfly Rose secoue sa baguette magique qui fait apparaître une fleur bleue aux pieds de Cristina « GI » Wonder Plume (Papillon Arc-En-ciel) 
 
CRISTINA « GI » WONDER PLUME (PAPILLON ARC-EN-CIEL), ramasse la fleur bleue qui repose à ses pieds 
Un indice supplémentaire. Je crois bien que nous touchons au but, les amis ?! (Elle retire les pétales de la fleur bleue les uns après les autres tout en formulant ses voeux) Je ne t’aime pas du tout… je t’aime… je t’aime un peu… je t’aime beaucoup… je t’aime passionnément… (Le cinquième pétale se transforme en papillon bleu)  
 
LE PAPILLON BLEU, se pose sur le sol et lit un message à voix haute 
«Cher Roberto, 
 
Cette année, j'ai attendu, anxieux, les vacances de Pâques. La tradition dans notre famille est de passer les vacances à la campagne dans la maison de ma grand-mère. 
 
Avec ma mère, nous avons quitté la maison la veille de Pâques afin d'être en mesure d'aider ma grand-mère à préparer les aliments traditionnels et si savoureux. Pendant qu`elles faisaient les derniers préparatifs, j'ai pris le temps de revoir mes amis d`enfance et de passer du temps avec eux. Dans le village, il y avait une atmosphère accueillante et chaleureuse. En soirée, nous sommes tous allés à l'église, puis lorsque nous sommes retourné chez grand-Mère, nous nous sommes tous réunis autour de la table pour déguster les délicieux plats. 
 
J`ai vu le bonheur dans les yeux de ma grand-mère. Avec mes cousins et mes amis j'ai fait un feu dans le jardin et me suis souvenu de l`enfance. Les jours que j`ai passés à la campagne avec ma famille, mes cousins et les garçons du village m'ont rappelé les belles années de mon enfance. 
 
Une fois retourné en ville, j`ai retrouvé mes camarades de classe avec lesquels j’ai passé quelques jours dans les montagnes. Aussitôt dit aussitôt fait ! Le lendemain, nous sommes allés à la cabane d`un collègue. La zone était belle et calme avec une vue magnifique. Nous avons fait un barbecue, nous avons bu du vin, nous avons fait des photos, nous nous sommes un peu détendus et nous avons oublié l`examen qui nous attendait. 
 
Les vacances étaient merveilleuses. Je me suis détendu avec ma famille à la campagne et j'ai passé de beaux moments avec mes collègues… sans oublier ma chère et tendre grand-mère avec laquelle j’ai retrouvé toutes les saveurs de mon enfance. 
 
Avec amitié. Cosmin. 
 
Fait à Cluj-Napoca le 30 avril 2010 
 
NOUVELLE 30 de Cosmin Rusneac, XII-ieme C – Professeur coordinateur : Liliana Derevici 
 
Puis le papillon bleu disparaît du lieu comme par l’effet d’une baguette magique…  
 
Butterfly Rose secoue sa baguette magique qui fait apparaître une fleur blanche aux pieds de Diana « C » Wonder plume (papillon tricolore) 
 
DIANA « C » WONDER PLUME (PAPILLON TRICOLORE), ramasse la fleur blanche qui repose à ses pieds et en retire les pétales les uns après les autres tout en formulant ses vœux 
Je ne t’aime pas du tout… je t’aime… je t’aime un peu… je t’aime beaucoup… je t’aime passionnément… je t’aime à la folie ! (Le sixième pétale se transforme en papillon blanc)  
 
LE PAPILLON BLANC, se pose sur le sol et lit un message à voix haute 
Cher Roberto, 
Les vacances ont passé vite mais maintenant j’ai le temps de vous écrire une lettre. Comme vous le savez déjà, je suis un chrétien et nous célébrons les Pâques. Nous prions pour notre seigneur et son sacrifice pour le salut de nos âmes. Mais assez de bavardage, je suis prêt pour une nouvelle histoire. 
 
Pour les vacances nous sommes sortis une semaine de l'école afin de nous détendre et participer aux festivités qui se déroulent année après année. Ainsi nous n'oublions pas celui qui a abandonné sa vie afin que les portes de l'éden s'ouvrent de nouveau à nous. Personne ne connaissait Jésus jusqu'à ce qu’il vienne sur la terre pour sauver les hommes qu’ils considéraient comme pécheurs. Il est celui qui nous a montré la vraie manière d'obtenir le bonheur dans cette vie et la prochaine. Habituellement dans cette période de l'année nous nous rendons chez nos parents à Dej de sorte que nous puissions être tous ensemble. C'est une période de paix où nous devons oublier tous nos ennuis et d’être plus aimables avec ceux qui marchent parmi nous. Comme vous pouvez le deviner, cette année était identique. Nous sommes juste allés à Dej pour être proches de notre famille pour ne pas oublier ce qui est vraiment important. Nous avons reçu le souffle nécessaire qui nous a poussé à l'église. Nous avons rencontré par hasard quelques vieux amis tout en continuant notre pèlerinage avec ceux qui nous accompagnaient depuis une heure. Ce fut une expérience très gentille et fort agréable. Je n'ai pas regretté un seul instant que d'être là près de ceux que j'aime le plus. 
 
Quand je suis revenu de Dej, il me restait encore une partie de la semaine pour la remplir avec les filles, parler avec elle tout en s'amusant ! Quel enfant à mon âge penserait à autre chose ? Aller peut-être au Brésil, peut-être ?... alors que je passe d’agréables moments ici. H »las, je n’ai pas la permission de mes parents pour le faire. Et comment j'ai attendu avec intérêt ces nuits de fêtes et ces jours du sommeil !!! Le reste de mes vacances, je l’ai passé à aider mon père en m’investissant dans ses nouvelles affaires. 
 
Chaque jour, je me réveillais aux mêmes heures ce que je n’avais pas pour habitude de faire toute la semaine. Le travail, toute la journée, n'étaient pas tout à fait mon idée d'amusement. J'ai essayé de travailler les 3 premières nuits comme un animal, mais les choses ne se sont pas déroulées comme je les avais prévues. Ce travaille me fatiguait. Autour de moi, des personnes disaient que c’était très mauvais pour moi, d'autres personnes se moquaient de moi. Alors, à tous je leur ai dit que j'étais fier et réellement reconnaissant d’aider mon papa parce que c’est un devoir d’aider ma famille et mes amis. Apprendre à travailler fut pour moi une très bonne expérience. J’ai surtout obtenu plus de respect et d’estime de la part de mon père. En tous les cas, je n'ai pas regretté une chose : pendant ces vacances, mes pensées se sont dirigées vers les plages sablonneuses du Brésil qui attendaient mon arrivée. 
 
Bien, je veux que vous sachiez que je suis heureux d'avoir eu le temps pour vous écrire et vous raconter mes vacances. 
J’espère que vous m’écrirez pour me raconter vos vacances de Pâques. 
J’attends votre lettre avec plaisir. Adi Pop 
Fait à Cluj-Napoca le 30 avril 2010 - NOUVELLE 37 de Adi Pop, XI-ieme B – Professeur coordinateur : Liliana Derevici 
Puis le papillon blanc disparaît du lieu comme par l’effet d’une baguette magique…  
 
EMANUEL “ EMI WONDER PLUME”, applaudit 
Tout ceci est formidable ! Mais cela ne nous indique pas pour autant notre future destination. J’ai bien peur que nous soyons définitivement bloqués ici, mes amis ?! Il ne nous reste plus qu’à planter la tente. 
 
SUSIE TAQUINE 
Pourquoi faire ? 
 
EMANUEL “ EMI WONDER PLUME”, applaudit 
Pour y passer la nuit, ma chérie.  
 
BUTTERFLY GIRL 
Ce n’est pas le moment de baisser les bras, joli cœur. On finira bien par trouver l’indice qui nous ouvrira les portes de la sortie. 
 
EMANUEL “ EMI WONDER PLUME” 
C’est cela même, restons positifs !  
 
ANABELLA, placée près du ruisseau, ramasse la bouteille 
Regarde ce que je viens de trouver dans le ruisseau, Susie ! 
 
SUSIE TAQUINE 
Chouette ! Anabella a trouvé une bouteille dans le ruisseau ! J’arrive ! 
 
LE COMTE, se dirige rapidement vers Anabella et lui arrache la bouteille des mains 
Ça tombe bien, j’ai soif !  
 
ANABELLA, la bouteille entre ses deux pattes 
Je crois bien qu’il y a un indice à l’intérieur de la bouteille !? 
 
LE COMTE, s’apprête à déboucher la bouteille 
Indice ou pas, j’ai soif !  
 
BUTTERFLY GIRL, lui arrache la bouteille des mains 
Vous boirez un coup une autre fois, Majesté. Pour le moment, c’est d’indice que nous avons besoin. Je suis persuadée qu’il se trouve dans cette bouteille. 
 
LE COMTE, la menace avec sa canne 
Donnez-moi cette bouteille immédiatement, Butterfly Girl ! Je meurs de soif, comprenez-vous. 
 
BUTTERFLY ROSE, sort sa baguette de dessous ses ailes qu’elle secoue en direction du comte qui s’endort sur place 
Il est grand temps d’aller vous coucher, Monsieur le Comte !  
 
Les papillons surgissent du carrosse, se dirige vers le Comte endormi sur place, le soulève et l’entraîne dans le carrosse…  
 
SYLVESTRE 
Bon débarras, Mister Comte ! Et maintenant, découvrons le dernier indice. (Il se frotte les mains) J’ai hâte de découvrir la sortie !  
 
BUTTERFLY GIRL, retire le bouchon de la bouteille 
Très bien. Passons aux choses sérieuses, les enfants. Je sens que nous ne sommes pas très loin du but. Voyons cela de plus près. (Elle retire le bouchon de la bouteille, puis sursaute)  
 
Un petit scarabée sort de la bouteille… 
 
LE SCARABEE  
Merci de m’avoir rendu ma liberté, jolie poupée ! Il vous faudra attendre encore un peu pour découvrir le dernier indice. 
 
EMANUEL « WONDER PLUME » 
C’est quoi cette drôle de bestiole ? 
 
SYLVESTRE 
Il s’agit d’un scarabée, joli cœur ou plus communément appelé « bousier sacré » qui a pour caractéristique de former des bouses à partir de ses excréments et de les rouler vers un terrier afin de pondre un œuf dessus. La larve se développe alors en se nourrissant de la matière ainsi mise à sa disposition.  
 
EMANUEL « WONDER PLUME » 
Dites donc, vous en savez des choses au sujet du scarabée, Monsieur Sylvestre.  
 
SYLVESTRE 
Dans l’Égypte pharaonique, le « Scarabaeus sacer » était considéré comme porte bonheur.  
 
EMANUEL « WONDER PLUME » 
C’est bon signe, alors ? 
 
SYLVESTRE 
Il était très vénéré par les égyptiens.  
 
LE SCARABEE  
Si je vous dérange, vous me le dites, facteur ? Ma scène n’était pas prévue comme ça. 
 
SYLVESTRE 
Tu attends quoi pour nous remettre l’indice qui nous permettra de retrouver la sortie ?  
 
LE COMTE, sort du carrosse, sa canne à la main 
Moi aussi, je peux citer « mot pour mot » le dictionnaire, facteur.  
 
SYLVESTRE 
Que me chantez-vous là, Monsieur le Comte ? Que vient faire le dictionnaire dans cette histoire ? 
 
LE COMTE, sa canne à la main 
Vous croyez que je ne sais pas que vous utilisez régulièrement votre moteur de recherche sur via Internet pour connaître telle ou telle définition.  
 
SYLVESTRE 
C’est ridicule. 
 
 
LE COMTE, sort un petit ordinateur portable de dessous son peignoir  
Ce portable est bien à vous, n’est-ce pas ? Je me souviens vous l’avoir confisqué l’autre jour. Je crois bien que « Tata Adriana » vous a laissé un message dans votre boite E.mail.  
 
SYLVESTRE, lui arrache le portable des mains 
Rendez-moi mon bien immédiatement ! Non mais, de quoi je me mêle ? 
 
LE COMTE, tourne autour de Sylvestre sa canne à la main 
Vous connaissiez l’issue de cette scène.  
 
SYLVESTRE, le nez collé sur son portable 
Cause toujours, tu m’intéresses ! 
 
LE COMTE, lui tire l’oreille 
Vous saviez très bien que le scarabée allait faire son arrivée dans la scène.  
 
SYLVESTRE 
Vous êtes complètement à la masse, Monsieur le Comte, vous feriez mieux de retourner au lit.  
 
LE COMTE, lui tire l’oreille 
L’auteur de la scène en question vous avait fait découvrir la scène avant tout le monde. Il vous suffisait simplement de faire des recherches sur le scarabée, d’apprendre par cœur la définition et de sortir votre science à un moment bien déterminé.  
 
SYLVESTRE, le portable à la main 
Ça ne tourne pas bien rond chez vous, Majesté. 
 
LE COMTE, lui tire l’oreille 
Trop tard, je vous ai pris en flagrant délit, facteur.  
 
SYLVESTRE 
Avouez tout de même que j’ai une très bonne mémoire, Majesté. Vous voulez bien me lâcher l’oreille à présent. 
 
LE COMTE, lui tire l’oreille 
Vous avez fait l’impasse sur l’essentiel, mon ami.  
 
SYLVESTRE 
Je vous demande pardon ?  
 
LE COMTE, lui botte les fesses 
Hors de ma vue ! 
 
SYLVESTRE 
Aurais-je oublié quelque chose d’essentiel ? 
 
LE COMTE 
Vous avez tout simplement fait un raccourci, Sylvestre. En effet, les anciens Égyptiens croyaient que Khepri faisait renaître le Soleil chaque matin, le roulait devant lui au-dessus de l’horizon et l’emportait dans l’autre monde, la nuit, pour ne le ramener qu’au matin suivant. 
 
SYLVESTRE 
Je m’en souviens maintenant.  
 
LE COMTE 
« Quelques sépultures royales du Nouvel Empire représentent le Soleil comme une triade, le scarabée représentant le soleil du matin. Le plafond astronomique du tombeau de Ramsès VI représente la mort nocturne et la renaissance du Soleil, avalé par la déesse du Ciel Nut, de son ventre en tant que Khepri. » Je propose aux spectateurs d’approfondir leur recherche via Internet. Bonne journée, facteur ! Je retourne me coucher. (Puis il retourne dans le carrosse) 
 
SYLVESTRE 
A la bonne heure ! Goodbye, mister Comte !  
 
Le scarabée rentre dans la bouteille… 
 
BUTTERFLY GIRL, plonge son doigt au fond de la bouteille et retient le scarabée par la queue qui se transforme en message 
Hep ! Hep ! Où vas-tu, scarabée ? Notre entretien n’est pas tout à fait terminé. Tu oublies de nous donner l’indice. (Elle sort le message de la bouteille qu’elle lit à voix haute)  
« Cher Roberto, 
 
Aujourd’hui, le ciel s’est ouvert de nouveau. Les oiseaux de Paradis m’ont donné une plume et, enfin, je peux t’écrire. Les vacances de Pâques ont éveillé en moi beaucoup de pensées. 
 
Dans l’âme d’un enfant, les images qui volent devant ses yeux, les couleurs du jour et les rires animés qui l’entourent, sont gardés pour toujours. Cette réalité me porte loin, dans ma ville natale. Comment je m’en souviens ? Comme un mélange de saisons dans les coeurs de gens familiers. 
 
Les rires colorés de mes copains, les jeux infantiles mais significatifs pour l’âge de l’enfance, l’étreinte protectrice de la famille, tout est comme une brise chaude qui souffle toujours dans mon coeur. 
 
Quand on grandit, on touche l’incertitude, la pression du progrès, la découverte de la personnalité et l’envie, cette malice cachée derrière les masques amicaux. 
 
Dans le même lieu où j’avais joué mes rêves, j’ai découvert le monde, mais d’une manière réelle, qui tourne à chaque instant. Aujourd’hui, ces moments n’ont plus trop d’importance. 
 
Pour moi, la ville où j’ai passé mon enfance veut dire : ma famille », les nuages qui ont coulé sur mes yeux, et quelques personnes qui ont compté et qui comptent encore. 
 
Les blessures des mots, la naïveté de l’adolescence qui m’a fait croire que tout le monde est aussi honnête que moi, la douleur causée par ma foi en la bonté de tous les esprits humains, tout a disparu au fil du temps. J’ai oublié les mensonges, je les ai déposés dans mon être jusqu’à la vérité. Les terribles histoires d’amour tuées par des larmes ont coulé dans un gouffre noir et ne reviendront jamais. 
 
 
 
 
Un seul amour est resté et durera pour toujours. Le plus profond, sans ego et secret, sans mensonges et jalousie, un amour platonique, mon beau souvenir de ma ville natale, les meilleures années de ma vie. Tu te rappelles d’André, n’est ce pas? Nous sommes ensemble contre vent et marée, pour toujours. La vie avec lui est très heureuse. Il me suffit de regarder ses yeux bleus, comme la mer, et mon coeur rayonne de joie. 
 
Quelle importance a le passé ? Les bêtes qui ont écrit les dures lignes sur mon visage n’ont plus de place dans ma mémoire. Non, quand j’ai atteint ce niveau de l’amour éternelle, je suis devenue une autre personne, uniquement sensible à l’attention et à l’amour des gens sincères, des personnes qui, sans de grandes phrases, touchent le jardin de mon âme, et sans me déchirer, de temps en temps, m’apportent une fleur. Les mots ne sont pas aussi importants comme la voix des yeux. 
 
La ville de Tandarei conserve le souvenir de celle que j’étais, ce que je sentais et ce que je suis devenue. De beaux ou mauvais souvenirs, mais je ne déteste rien. Détester cette ville signifie nier les arbres qui gardent les plus beaux baisers, rejeter les rues qui conservent les plus beaux jeux et les plus drôles de l’enfance, oublier la maison paternelle qui m’accueillait avec affection et le cimetière où mon grand-père dort. Je ne peux pas le faire. Je ne peux pas détester le nid de mes sentiments. 
 
Peu importe le nombre des méchancetés qui sont entrées dans ma vie, j’aime la peinture de la ville que mes yeux ont vue pour la première fois, j’aime le trottoir où j’ai fait mes premiers pas, j’aime les nuages où j’ai découvert mes rêves, mes passions, j’aime les murs que j’ai peint tant de fois et qui ont écouté mes soupirs de nuit, j’aime le mouchoir dans lequel j’ai versé toutes mes larmes. 
 
Quand on aime quelque chose, on aime sans distinction, sans condition. On ne peut pas changer les sentiments d’un jour à l’autre. 
 
J’ai décidé d’aimer ma ville natale. Pour moi, elle restera toujours un tableau des coeurs qui battent à l’unisson. Quelques coeurs. Elle n’est pas une grande ville, mais elle cache beaucoup de secrets tristes et heureux. Ce sont des secrets qui m’appartiennent. 
 
Ma ville natale est la rivière de ma nostalgie. Elle est comme une colombe blanche avec des taches noires. Mais j’aime ces taches de tout mon être. Une autre solution n’existe pas… 
 
La lune brille fortement et m’aide à t’écrire encore quelques mots. Tu me manques tellement... Les mêmes étoiles brûlent au dessus de Paris, n’est ce pas? Parfois, je ferme mes yeux et je me sens là, avec toi, mon cher ami. Mais le rêve se termine rapidement. Pour moi, ma ville est comme un petit Paris. Elle n’est pas belle, mais dans les yeux de l’âme elle se transforme dans un très haut château avec plusieurs tours et dans chaque tour il y une boite pleine de mémoires. 
 
J’espère que tu viendras me visiter bientôt. Ma ville t’attend avec les portes ouvertes et le ciel restera ouvert toujours pour nos rêves et aspirations. Je te souhaite tout le bonheur. J’attends ta réponse. Au revoir! Avec beaucoup d’affection, ton amie, Dorina » 
 
Fait à Tandarei le 9 mai 2010 
Dorina Serban – Professeur coordinateur : Giovana Dinca 
 
Butterfly Girl jette le message dans le ruisseau… 
 
 
 
EMANUEL WONDER PLUME 
Et maintenant, que se passe-t-il ? Où doit-on aller ? 
 
BUTTERFLY ROSE, se place à coté du ruisseau et secoue sa baguette magique 
Nous partons à Tandarei, joli cœur. 
 
EMANUEL WONDER PLUME 
Où cela ? 
 
MARTISOARA 
Tu n’es pas encore au bout de tes surprises, Joli cœur. 
 
BUTTERFLY ROSE, secoue sa baguette magique au dessus du ruisseau  
Que diriez-vous d’une petite balade en voilier le long de « la rivière tranquille », mes amis ?  
 
Le message dans le ruisseau se transforme en voilier…  
 
EMANUEL WONDER PLUME, stupéfait 
C’est incroyable ! J’ai déjà vu ce voilier quelque part !?  
 
BUTTERFLY GIRL, grimpe à bord du voilier 
Bienvenue à bord de la Salamandre, Emi « Wonder Plume » !!! Compagnons Balladins, le temps est venu de prendre l’eau pour vivre des lendemains qui chantent !  
 
EMANUEL WONDER PLUME 
Ça y est ! Je me souviens avoir dessinée la Salamandre que j’ai proposée dans le cadre du concours d’hiver et que j’ai d’ailleurs remporté, « ex aequo » avec d’autres élèves… je tiens à le préciser.  
 
BUTTERFLY ROSE, grimpe à bord du voilier 
Avec un peu de chance, en suivant le cour d’eau, nous serons à Tandarei dans quelques heures seulement. Tout le monde à bord ! 
 
EMANUEL WONDER PLUME, grimpe à bord du voilier 
Qui m’aime me suit !  
 
LA COLOMBE, tourne autour des voiles en y répandant de la poudre magique  
En avant la musique !  
 
Les voiles de la Salamandre se transforme en pétales de rose…  
 
SUSIE TAQUINE et ANABELLA, main dans la main, grimpe à bord de la Salamandre 
« Longue vie à la colombe ! »  
 
La licorne entraîne le carrosse à bord de la Salamandre, escortée par tous les papillons… 
 
Puis la Salamandre se laisse glisser tranquillement sur le ruisseau emportée par les voiles en forme de pétales rose… 
 
Un nuage de fumée rose envahit les lieux…  
 
 
FIN DE LA SCENE 8 
 
FIN DU 37ième EPISODE  
 
 
A suivre… (EPISODE 38 : BOULEVARD ARAGON) 
 
 
 

 

(c) émilien casali - Créé à l'aide de Populus.
Modifié en dernier lieu le 14.07.2014
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